Oumar Mamadou Ba, Directeur Général de l’ANAC: « Le taux de conformité de 73,39% pourrait être suffisamment amélioré avec la certification de l’aéroport en cours grâce à l’appui de l’OACI »
En marge de cette 21ème session du conseil d’administration à l’hôtel Salam de Bamako, le nouveau directeur général de l’Agence Nationale de l’Aviation civile du Mali (ANAC), Oumar Mamadou Ba, nous a accordés une interview dans laquelle il rappelle les missions assignées à l’ANAC.
L’Agence se porte à merveille grâce aux efforts de son personnel dont le dynamisme a été salué par la présidente du conseil d’administration. Ces efforts consentis que le Mali et les autorités sont fières avec un taux révélateur du rapport d’audit de l’OACI conformément aux normes internationales fixées par l’organisation internationale dont le Mali est membre, créditent notre pays d’un taux de mise en œuvre effectif de 73,39%, largement supérieur à la moyenne mondiale fixée de 64, 74%, se classant ainsi dans le peloton de tête des Etats membres de l’UEMOA et les pays de la Région Afrique et Océan Indien en termes de conformité aux normes internationales. L’ANAC contribue à mettre en place les infrastructures acceptables en permettant d’acquérir la sécurité et la sureté.
Comment se porte l’agence aujourd’hui ?
Il revient sur les performances au cours de l’année écoulée, « sur un budget de 5,4 milliards, nous sommes arrivés à réaliser un taux d’environ 103% et en termes de recouvrement des recettes, nous sommes à 93%. Ce qui est acceptable. Comparativement aux dépenses nous sommes à 94% », a indiqué le directeur général de l’ANAC. S’agissant de l’exécution de certains travaux, il souligne qu’il ya eu la lenteur due aux procédures administratives. Il a cité aussi l’accessibilité de certaines zones dans les régions du nord qui est à l’origine des retards dans la finalisation de certains travaux sur le plan de liquidation. « Il faut un nouveau engagement pour les finaliser d’ailleurs en cours après le conseil d’administration », a-t-il déclaré. « Voilà, ainsi les raisons de rectification du budget permettant à ces travaux de s’exécuter en plus de certaines exigences du moment comme l’on peut savoir notamment l’exploitation de la nouvelle aérogare qui demande l’investissement en équipement dont le report nécessite environ plus de 900 millions », a détaillé le DG de l’ANAC.
Où en est-il avec la certification de l’AIPMK Sénou ?
Selon son directeur général, l’ANAC joue un rôle pionnier en première ligne dans la certification de l’aéroport international du président Modibo Kéita Sénou. Pour lui, le taux de conformité de 73,39%, largement supérieur à la moyenne mondiale fixée de 64, 74% pourra bien être amélioré avec la certification de l’aéroport en cours présentement et cette certification pourrait intervenir d’ici décembre 2017 avec l’appui de l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
Propos recueillis par
A Diarra
Source: LE FORUM
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