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Le peuple et ses intérêts sont relégués au second plan. Les événements survenus au Mali suite au renversement d’IBK, le 18 août dernier a levé le voile sur l’eau trouble de cette organisation jadis marionnette. La Cedeao dit intervenir au secours du peuple, mais bien au contraire un complot brandi contre le peuple vraiment qui crépite l’œil. L’on se demande enfin à quoi sert ce machin ? Uniquement pour seule couverture en son sein des chefs d’Etat où leurs intérêts sont exclusivement défendus, tout sauf  ceux des peuples. Mais hélas ! Après le cas du Mali, il y a de nombreux cas qu’on n’en finira pas de citer.

Avant la chute du régime défunt, le cri de détresse du peuple malien n’a égratigné la conscience des homologues voisins, même devant une mobilisation exceptionnelle dans la rue déjà, un triste souvenir interpellait tous au secours du Mali, y compris (la CEDEAO) à agir pour sauver et éviter que ce pays ne sombrer dans l’impasse. Rien n’y fait, mais ayant pour conséquence l’enlisement ou l’aggravation de la crise, à l’origine une mauvaise gouvernance et l’incapacité avérée de l’ancien régime à apporter satisfaction dans les domaines vitaux et essentiels de la nation, demeurant indifférent et sourd ce syndicat des chefs d’Etat ouest africains se dressera comme vent en poupe contre le Mali, au lieu de l’aider à sortir dans sa crise. Mais hélas ! C’est après, il atterrit avec ses conditions dans l’indifférence absolue, dit-il pour le retour à la normalité. C’est tout simplement malheureux pour la sous région !

Abdoulaye Adama DIARRA