Séries télévisées:Une source de mauvaise éducation ?
De par les pouvoirs et les forces des médias, le monde est devenu sans doute un village planétaire. Les médias du 21ème siècle tel que télé à travers ses programmes de films romantiques influencent de façon négative sur la qualité de l’éducation.
Dans la quête de partenaires commerciaux, la diffusion de multiples feuilletons ou des séries télévisées constitue un tournoi décisif dans la concurrence des chaines de télé. Malgré que les programmes diffusés par ces chaines affectent quelques parts la qualité de l’éducation des téléspectateurs, notamment la couche féminine. Parmi les adeptes de cette nouvelle religion, on peut noter toutes les couches sociales. Des lettrés aux illettrés, des femmes de foyers aux demoiselles. Tout le monde a en tête les horaires de diffusion de ces feuilletons sur les différentes chaînes qu’ils captent pour soulager leur désir de loisirs. Certains préfèrent la télé nationale mais bien le contraire pour d’autres qui suivent ces programmes sur les télés modernes des pays occidentaux ou encore sur les chaînes brésiliennes. Pour dira que, rien au monde ne fera manipuler leur dose d’épisodes entre 12 heures et 14 heures, du lundi au vendredi. Quant aux Dimanches, ils serviront pour les rediffusions
Conscient de l’allure grandissante que prend ce phénomène, nous nous sommes donné la tâche d’en faire un clin d’œil. Résultat ? Panique au salon. Les séries sont à la base des disputes entre les membres d’une famille ; les uns voulaient suivre la chaîne nationale tandis que d’autres voudraient regarder d’autre feuilleton.
Les scénarios des séries ne font pas bon ménage avec les réalités et les principes fondamentaux de notre société. Mais à force de trop aimer les actrices sud-américaines, nos sœurs sont victimes d’une acculturation, et d’une assimilation qui leur conduisent vers des mauvaises attitudes. Elles reprennent à l’identité, la démarche, le comportement, les mimiques, les tenues vestimentaires de ces actrices dans leur foyer conjugal. Encore à les voir dans les rues, on se croit dans une boite de nuit brésilienne. Certaines vendent automatiquement leur corps au premier offrant. C’est la voie ouverte à la prostitution de toute nature. Certaines filles la font avec modération. D’autres targuent d’avoir gagné leur pari en multipliant le maximum de copains. C’est aussi la voie sûre pour nombreuses filles de se faire l’argent ou encore d’une grande célébrité dans leur environnement. Ainsi, elles préfèrent se coiffer, s’habiller en grande dame brésilienne. Voilà une panoplie de réalités que nos présumées filles ou nos chères dames de foyer ou célibataires empruntent comme comportements avec les séries télévisés des feuilletons des occidentaux.
Selon nos investigations, ces séries télévisées sont à l’origine de plusieurs conflits conjugaux dans notre pays. Nos femmes prennent ces films de leur caractère pour les réalités qui continuent d’affecter plus 13% des foyers à Bamako et de 2% des foyers à l’intérieur du Mali.
Il est grand temps que nos dames prennent conscience que ces films sont des stimulations romantiques qui ne s’appliquent pas dans les pratiques quotidiennes.
Sayon Sangaré
Source:La RELANCE
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