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Au cours des travaux de la 33^ème session du comité de gestion de sa structure, Ibrahim Traoré, a accordé une interview à la presse dans laquelle, il a rappelé certaines préoccupations de l’heure après les résultats jugés satisfaisants par le ministre en charge des transports et de la mobilité urbaine.

La délégation est un volet de l’Asecna qui s’occupe des activités aéronautiques nationales comme sous entend son appellation, a-t-il rappelé Ibrahim Traoré, avant de poursuivre que les activités au delà de Bamako s’étend à l’intérieur du pays. « Cette session est budgétaire, comme l’a aussi rappelé le ministre et  le projet du budget s’établit  environ  à plus de 9 milliards en 2020 soit en hausse de 1,6% par rapport à celui de 2019 », a expliqué Ibrahim Traoré.

Ce budget, a-t-il fait savoir, prend en compte la réalisation de beaucoup d’activités, notamment au niveau des investissements. En plus de Bamako, les efforts seront déployés pour maintenir la certification, et les heures de mouvements d’aéronefs y compris les plateformes en bon état de fonctionnement. « Nous envisageons de faire beaucoup d’efforts dans la reprise des activités aéronautiques au niveau du nord, notamment à Tombouctou et même dans une certaine mesure à Kidal. Mais aussi, les actions sont prévues sur l’ensemble de nos aérodromes et de nos stations. C’est pour dire que l’année 2020 qui s’annonce, sera une année de pleine d’activités au niveau de la délégation au Mali », a-t-il déclaré.

Il a fait un rappel sur les missions classiques de l’Asecna, la sécurité et la navigation aérienne, en particulier au niveau de l’espace aérien du Mali. « Nous nous occupons des avions jusqu’à leurs atterrissages y compris le décollage. Nous assurons l’ensemble des services relatifs à la navigation aérienne, les services de cartographie, de l’information aéronautique, de météorologie, de sécurité et de lutte contre l’incendie. Il rappelle lors de la dernière session, le ministre avait donné des instructions à travers une résolution relative à l’électrification de l’aéroport de Sikasso, mais cette année, nous avons déjà réalisé le volet étude, avec l’ensemble de nos partenaires et nous envisageons de réaliser cette attente (l’électricité publique) au niveau de l’aéroport de Sikasso. Mais ce qu’il faut retenir au niveau de la délégation, on a mis en place un champ solaire et photovoltaïque qui prend en compte nos installations sensibles », a souligné Ibrahim Traoré.

A la question de savoir si l’exploitation de l’aéroport de Sikasso cache la suspicion du manque de dessert de Sikasso ?, il répond : Non. « L’aéroport de Sikasso est très important, selon les statistiques ‘’le trafic est en hausse grâce aux miniers’’, car Sikasso est une zone par excellence minière. Cela va continuer au regard de ce que les autorités attendent de cet aéroport, notamment le ministre en charge de l’aviation civile, c’est de maintenir cet aéroport à un niveau de fonctionnement très acceptable parce qu’au fur et à mesure sera un aéroport de carrefour entre la cote d’ivoire, le Burkina Faso et le Mali. Surtout connaissant cette zone, c’est la zone de pluie par excellence attire plus aussi. Cet aéroport est une priorité pour les autorités de la république, pour nous à l’Asecna et les efforts seront fournis pour maintenir l’état de cet aéroport et même l’améliorer », a-t-il ajouté.

Selon lui, le budget 2020 est réaliste par rapport aux préoccupations de l’heure, qui tient compte des réalités financières du moment et qui prend en compte de façon générale, à la limite de possibilité les préoccupations du moment, issues des inspections  de l’Asecna, interne mais aussi de l’ANAC qui fait des inspections et nous fait des recommandations dans l’amélioration  continue de la sécurité. Il va apporter dans la plupart des cas des solutions acceptables permettant le Mali de maintenir le peloton des têtes au niveau de la sécurité en Afrique.

A D

Source:Le FORUM