Ca suffit !: IBK trahit les siens
Après avoir trahi le peuple avec les actes et comportements contraires à tous ses slogans, c’est son parti, le Rassemblement pour le Mali (RPM) qui subit la trahison du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta avec la nomination de l’ami à son fils à la primature, Boubou Cissé après le départ de Soumeylou Boubèye Maiga.
L’ancien ministre de l’économie et des finances, Boubou Cissé est un acteur majeur du système qui a échoué d’apporter la satisfaction au peuple dans ses besoins fondamentaux notamment la stabilité sociale et la sécurité. Il n’est point de rappeler que Boubou pourra réussir où Soumeylou Boubèye Maiga a échoué.
Si tous les regards étaient orientés vers son parti au lendemain du départ de Soumeylou Boubèye Maiga, IBK a surpris encore les Maliens avec cette nomination d’un membre de l’équipe sortante déjà jugée incapable d’apporter la satisfaction. Mais hélas, il a préféré malgré tout ce que les autres diront d’être au service de la famille. Alors du mémoire des Maliens qu’on a constaté depuis son accession à la magistrature, la famille propulsée devant la scène a toujours décidé à sa place dans le choix des décideurs de la nation. Ce qui est l’une des causes de son échec pour répondre aux attentes de ses concitoyens.
Ceux qui croient encore en lui, attendront toujours car chaque acte qu’il pose va à contre-courant des aspirations du peuple. Cette nomination de l’ami à son fils prouve éloquemment qu’il n’a ni de respect pour le Mali et de son peuple contrairement à ses cris de sirène sans cesse de prononcer le Mali qu’il aime. Et c’est malheureux pour lui d’être incapable de décoder les messages que le peuple déçu et désemparé ne cesse d’envoyer à son adresse.
Il a encore prouvé à son parti avec cette nomination hors de son rang qu’il ne doit plus s’attendre à l’accompagner dans la gestion des affaires de la nation, même s’il est incapable de répondre aux aspirations profondes du peuple et de les traduire en opportunités de développement. Si la frustration est montée d’un cran au sein de son parti à qui, il n’avait cessé réclamer son appartenance pendant la quête d’un second mandat, a été encore laissé pour compte et ne devrait plus l’accompagner. Cela ne surprend guère qu’on assistera après la formation du nouveau gouvernement à une éventuelle crise d’éclatement, le signe d’ailleurs qui présage l’avenir de ce parti quoi que ce soit la taille dans le nouveau gouvernement attendu.
Abdoulaye Diarra
Source:Le FORUM
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