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L’opinion spectatrice attend de ses dirigeants au sommet de l’Etat plus que de belles littératures. Toute chose qui contraste avec les réalités de la situation réelle du pays. Chaque événement qui frappe la nation confirme cette thèse. Et malheureusement sert l’occasion de remuer les veilles recettes.

De Kolongo à Ogossougou, au lendemain dimanche de l’attaque meurtrière, on s’attendait du pouvoir plus que de simple  remue manage opéré lors d’un conseil des ministres réuni en session extraordinaire. La montagne a accouché d’une souris. Comment opère-t-on au sein de l’armée avec des mesures de rupture en épargnant le ministre de la défense ? Pourquoi le régime préfère rester indifférent vis-à-vis de l’opinion ?

On n’a pas besoin de rappeler que le gouvernement a la lourde  responsabilité d’assurer la protection des personnes et leurs biens sur toute l’étendue du territoire national. Il est du devoir du Président de la République investi de la confiance du peuple de faire appel aux hommes en mesure de relever ce défi.

Au-delà des mesures cosmétiques qu’il prétend donner l’illusion d’une véritable volonté politique devant les fosses communes à Ogossougou,  il a prêché dans le désert en disant « justice sera faite ». Il faut tenir le Chef de l’Etat par ses propres mots. Au-delà des larmes de crocodile et de la compassion de façade, le peuple attend mieux de lui en cette période d’incertitude totale.

A D

Source: Le FORUM