Arouna Modibo Touré: Ministre ou Directeur des services relevant de son département ?
Après avoir fait perdre le Mali, sa place chèrement acquise après 20 ans au sein du conseil d’administration de l’UIT (Union Internationale des Télécommunications), exécution à la pelle les affaires de 4G des opérateurs de téléphonie mobile pour lesquelles il doit sa présence dans le gouvernement, Modibo Arouna Touré n’apporte presque rien au développement de la communication. Et cela contrairement à la thèse défendue par ses bienfaiteurs. Voulant être à la place des directeurs de services placés sous sa tutelle, le ministre Touré en veut à Sidiki N’Fa Konaté, ancien Directeur Général de l’ORTM, qu’il n’a pu relever de son poste.
Son slogan pour l’abattre « dis au bureau du vérificateur d’aller fouiller la gestion de ce dernier ». À l’ORTM malheureusement pour lui, ce message a été capté par des oreilles attentives mais il se trompe lourdement car le Directeur Général de l’ORTM relève de lui, mais aussi de la présidence de la république comme dans tous les pays du monde. Les observateurs pensaient qu’il se serait tu et loué la compétence de ce dernier après éloquemment clarifié par le président de la république lors de son interview de ses quatre ans en 2018. Mais puisque sa seule volonté réside à nuire l’homme après son départ malgré à la retraite. Cela confirme également la thèse des détracteurs du président de la république qui l’accusent à tort «que des gens sans aucune représentativité sur lesquels il compte forgent à son encontre une image négative sur son régime », nous a déclaré un membre influent de la scène politique qui s’en prend à IBK : « Quelqu’un sans aucune représentativité remplace Mountaga Tall dans le gouvernement et cette faute à la quelle, il a été poussé à commettre va lui suivre jusqu’à la fin de son mandat car n’avoir été avec Mountaga et ni son parti ».
Cependant s’il n’a eu preuve retenue contre Sidiki N’Fa Konaté, par le fait du hasard il a été son ministre devant toutes les vilipendes de l’opposition politique encore fraîches dans les mémoires où il n’a aucunement assumé ses responsabilités. Mais fort heureusement le président de la république à l’époque a rassuré le Directeur Général de l’ORTM et qu’il l’assume, une forfaiture d’un ministre devrait en occurrence lui pousser à la démission, mais il tient à son poste de ministre comme s’il était en chômage d’emploi et seul à connaitre le délice de fauteuil et il menace à tout prix. Sauf il oublie volontiers que Sidiki N’Fa Konaté est technicien du domaine de la communication pour avoir été ministre de la communication avant lui. Si ce n’est également son poste qu’il doit grâce à Karim Keita, le fils du président de la république que tout le monde le sait car jusqu’à la dernière minute de la publication de l’actuel gouvernement, il ne figurait sur la liste, selon des sources très crédibles. Il semblait en vouloir Sidiki à l’époque, selon les sources devant certaines décisions qui relèvent de toute responsabilité du Directeur Général de l’ORTM. Parce que chez lui, ne connaissant peut-être les limites par excès de pouvoir il est ministre et directeur des structures relevant de lui au point qu’il a imposé les adjoints à certains directeurs généraux leurs adjoints sans les consulter or le texte est clair là-dessus et c’est sur proposition du Directeur Général qu’on nomme son adjoint par l’arrêté ministériel. Mais au delà d’un seul service, plusieurs des structures qui lui relèvent, ont été éternellement victimes de cette pratique, selon les sources par simple arrogance qui est sa ligne de conduite.
Après avoir échoué à faire partir Sidiki N’Fa Konaté admis paisiblement à la retraite en décembre 2018, il l’en veut toujours. Pour lui, l’heure a bien sonné pour régler ses comptes. Et pourtant il doit s’occuper de ses déboires. Le Mali a perdu sa place dans le concert des nations du à son manque d’initiative et qui ne s’arrête là, car la presse malienne s’attend à autre chose mieux que les miettes à distribuer à ses bienfaiteurs pour son éloge, notamment la résurgence glorieuse du festival Onde de liberté où le financement du budget suscite des interrogations qui attendent que lumière soit faite avec la présence du vérificateur général au lieu de renvoyer l’ascenseur à d’autres. Certes le denier public doit être bien géré et qui conque se rendra coupable soit interpellé. Mais il n’est pas en dehors du rang des interpellations qui se font attendre sur sa gestion aussi. Le président de la république, Ibrahim Boubacar Keita a affirmé haut et fort à qui veut l’entendre « Sidiki N’Fa Konaté est une consécration de l’excellence qui lui a valu sa présence à l’ORTM pour son deuxième passage. Il l’en veut surtout parce que c’est homme qui s’est assumé devant un chimérique ministre qui normalement est sensé défendre le directeur général de l’ORTM mais préfère ne pas s’assumer devant l’opposition qui vilipende et l’accusant de s’opposer à ses décisions et il faut lui faire humilier à tout prix. Hallucinant qu’à même ! Le vérificateur atterri à l’ORTM avec l’instruction de son ministre de tutelle aussi ? »
(A suivre)
A D
Source: LE FORUM
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