Ca suffit !:La chasse aux opposants de Paul Biya !
Décidemment au Cameroun, ni le régime Paul Biya réélu à sa succession, ni l’opposition ne sont prêts encore à oublier le scrutin présidentiel d’octobre 2018 dont les résultats ont été entérinés sur fond de contestations houleuses.
Le pays sombre dans une turpitude politique postélectorale avec l’incarcération des opposants par le régime de Paul Biya ayant opté pour la répression féroce et aveugle. La situation est telle que Paris est sorti de sa réserve. Espérons que cet appel serait entendu.
Au delà du Cameroun, combien sont-ils des prisonniers politiques dans l’espace francophone qui doivent à la France leur liberté ? Sur le continent, on compte des milliers.
Réélu, mais selon l’opposition sur fond de bourrage d’urne, le président Paul Biya, plusieurs fois candidat à sa propre succession s’est toujours appuyé sur son entourage spécialisé dans le tripatouillage des résultats. Pour le régime de Biya, seule l’alternative qui reste est de procéder à une purge au sein de l’opposition. Les faucons de l’appareil d’Etat camerounais sont prêts à utiliser tous les moyens possibles pour réduire au silence toute voix discordante afin de préserver la stabilité du régime.
La répression s’est abattue sur Maurice Kamto, principal opposant et ses partisans. Placé en garde à vue, l’opposant a été incarcéré pour rébellion et insurrection. De nombreux militants de l’opposition sont actuellement en prison. Paul Biya et ses lieutenants veulent arrêter tous les frondeurs et refusent tout dialogue.
Le dialogue politique auquel ils se disent sourds est devenu sous d’autres cieux le remède idoine pour tourner la page de ni gagnant ni perdant. Cependant, chaque retard perdu dans la construction d’un pays ne se rachète plus.
A D
Source:LE FORUM
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