Brèves des infos :Front social au Mali : Mépris du régime ou mauvaise volonté ?
La situation actuelle du pays est loin d’être un climat reluisant. Les rapports entre le pouvoir, les leaders religieux, politiques et toutes composantes sociales confondues confirment cette thèse. Chaque acteur reproche au régime de faire la sourde oreille à leurs revendications.
Car, la déclaration du président de la république en réponse à l’UNTM lors du déclenchement de sa dernière grève, affirmant ne pas être au courant prouve qu’il est déconnecté des réalités réelles du pays, comme ne cessent de déclarer ses détracteurs.
L’opposition estime que la main tendue du Président de la République ne s’inscrit pas dans le cadre de la recherche du dialogue. Car, il profite de ses sorties médiatiques pour vilipender ses opposants, présentés comme des gens qui n’aiment pas le Mali.
Les religieux, alliés d’hier dénoncent aujourd’hui la gouvernance à la dérive. Les revendications syndicales se fassent dans une inertie totale du gouvernement.
Le confrère, Idrissa Maiga, sur les réseaux sociaux
« A lire certains confrères, j’ai le sentiment que les 50 millions refusés par l’Imam Dicko ont atterri dans certaines rédactions. Une sorte de grosse artillerie de communication contre Dicko. Tu as plein droit d’émettre ton avis aussi subjectif qu’il puisse paraitre. Mais chacun est face à sa conscience. Quel opposant n’a pas été accusé de détournement dans ce pays ces temps ci. Pour l’instant, on attend la preuve de ces accusations honteuses. Que Dieu veille sur le Mali ! », a publié sur sa page face book Idrissa Maïga, directeur de publication du journal L’Agora.
Mairie de la commune II : les enseignants en colère
Pour l’utilisation de fonds destinés aux salaires des enseignants de collectivité, les enseignants sortent de leur réserve et accusent la mairie de régler le salaire de son personnel en retard. Ils n’attendent plus s’arrêter en si bon chemin.
Andéranboukane : l’armée malienne signe son retour après sept ans d’absence
L’armée malienne signe son retour à Andéranboukane. L’information nous a été confirmée par une source militaire. Après sept ans d’absence, les FAMAs sont arrivés ce lundi 11 février dans cette localité située à 95 km au sud de la ville et de région de Menaka. Un retour qui pourrait être un tournant décisif dans la sécurisation de cette partie du territoire et zone frontalière avec le Niger voisin. Rappelons qu’Andéranboukane est à 15 km du premier village Nigérien dans la gorge de labbé-zanka.
Mopti : le climat tendu entre les autorités et les jeunes
Ce mercredi 13 février 2019 dans la matinée, le climat était tendu à Mopti, à travers une marche que les jeunes avaient voulu organiser. Elle n’a plus été autorisée, selon une source très crédible. Les jeunes voulaient manifester leur ras de bol face au maintien jusqu’ici du dispositif sécuritaire interdisant la circulation des engins à deux roues à partir de 19 h le soir jusqu’à 6 h du matin toujours en vigueur dans la région de Mopti excepté les villes de Mopti et de Sévaré.
Les jeunes ont demandé l’enlèvement de ce dispositif sécuritaire dans une correspondance adressée au gouverneur qu’il devait transmettre aux hautes autorités. Après un long silence observé sans aucune suite à leur lettre, ils accusent le gouverneur le général, Sidi Alassane Touré, d’être responsable. En décidant de marcher pour manifester leur ras-le-bol, ils demandent le départ de ce dernier. Certains commerçants seraient complices derrière ce mouvement d’humeur des jeunes en raison de leurs intérêts personnels. Face à cette situation, les notables de la ville ne sont pas restés en marge et ont supplié les jeunes de renoncer à leur marche. Mais les jeunes restent sur leur engagement en attendant la tenue du forum sur la paix et la réconciliation prévu bientôt à Mopti où le président de la république se rendra pour le transmettre leur message pour la levée de ce dispositif sécuritaire. Une source poursuit que le dispositif sécuritaire concerne seulement les agglomérations excepté les villes de Mopti et de Sévaré. Il vise notamment la sécurisation des populations qui en atteste l’objectif fixé par les autorités militaires.
Édouard Philippe en visite au Mali
Le Premier ministre français, Édouard Philippe effectuera une visite de travail au Mali du 22 au 23 février 2019, cette visite longtemps prévue au Mali avant d’être reportée devant le mouvement de colère des gilets jaunes en France qui avait paralysée à l’époque son pays s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale franco-malienne selon les sources de la Primature du Mali à travers un communiqué. Il sera accompagné par le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, M. Jean Yves Le Drian, de la ministre des Armées, Mme Florence PARLY, du secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, M. Laurent NUNEZ et d’une importante délégation du MEDEF.
Rassemblées par la Rédaction
Source:Le FORUM
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