Harcèlement sexuel dans les écoles au Mali: L’une des causes de l’abandon des filles
Les filles élèves sont fragilisées dans les écoles lorsqu’elles deviennent une proie sexuelle pour leur professeur. Le refus de céder aux sexes peut être à l’origine de leurs ennuis scolaires. Si certaines filles se plaisent dans cette pratique, d’autres se montrent intransigeantes. Le harcèlement sexuel pousse de nos jours de nombreuses filles à abandonner l’école. Il devient urgent pour les acteurs impliqués de combattre ce phénomène dans le milieu scolaire.
De nos jours l’école malienne et surtout au niveau secondaire et universitaire, les filles sont confrontées à des problèmes qui continuent de compromettre leur cursus scolaire. Cela s’explique par plusieurs facteurs. Du côté pédagogique et psychologique, elles ne sont négligées dans ce manquement. Mais le moins que l’on puisse dire c’est qu’en dehors des tares pédagogiques et qui peuvent demeurer dans les jours à venir une source de blocage ou déperdition scolaire prématurée causant nombreux ennuis au système éducatif scolaire et d’autres phénomènes qui en découlent dont la grossesse non désireuse pèsent lourdement sur leur cycle normal . Ce mal est bien le harcèlement sexuel dans les milieux scolaires et universitaires au Mali. Très généralement, les filles qui fréquentent les lycées et les universités publiques sont victimes de ce phénomène. Ces cas interviennent généralement lorsque les filles élèves ou étudiantes refusent leurs professeurs désirant faire une aventure intime avec elles.
Lorsque ces filles élèves ou encore étudiantes refusent d’accepter les relations sexuelles de leurs enseignants, c’est la guerre qui s’explose. Et les occasions sont bonnes pour certains de ces professeurs concernés par ces pratiques ignobles de donner des notes en fonction de leur colère.
Ces filles sont victimes de la colère et des sanctions sans motif valables des professeurs. Les injures, les mauvaises notes et souvent d’un rejet systématique pendant les évaluations scolaires et universitaires continuent de faire souffrir cette catégorie d’élèves ou d’étudiantes.
Il est donc nécessaire que les filles sans voix aient accès à un espace pour exprimer sur les inégalités dont elles continuent de subir au détriment de ces professeurs. De l’avis des autorités scolaires d’énormes efforts sont entrain d’investir dans la sensibilisation qui joue un rôle primordial à travers des sketches télévisés et les enseignants y compris des élèves doivent s’en approprier de ces espaces médiatiques. Les jeunes filles doivent être protégées car elles sont influençables et peuvent également demeurer des victimes résignées. Les filles étant dans cette situation peuvent développer des sentiments de frustration et surtout encore quand elles tentent de gérer ce manquement dans le silence, nous témoigne le censeur d’un lycée public sous l’anonymat. Aux professeurs, on leur demande d’être plus indulgents pourvu qu’ils reconnaissent que le métier d’enseignant est complexe. Certains enseignants sont également agressés dans l’exercice de leur métier par les filles aussi pour avoir facilement des notes, selon un professeur de maths.
Une étudiante d’une université de la place nous fait savoir qu’elle est beaucoup convoitée par ses professeurs qui ne cessent de lui harceler nuit et jour. Après un long silence, il finit par craquer. Sa volonté de rejeter les relations sexuelles d’un de ses professeurs, souligne-t-elle, fut le début de ses calvaires avec à la clé la réception des mauvaises notes dans les évaluations et les interrogations à son encontre par ce dernier. Elle a alerté sans succès la hiérarchie et ne sait plus à quel saint se vouer. Notre étudiante envisage de publier dans la presse les noms de tous les professeurs qui lui harcèlent. Elle sollicite des actions fortes pour éradiquer ce fléau dans l’espace scolaire et universitaire.
Le harcèlement est devenu aujourd’hui comme un véritable obstacle de la réussite de la carrière scolaire et universitaire de certaines filles. Le hic est que même les responsables en charge de l’administration scolaire commettent des tels forfaits. Ce qui fait que les plaintes des victimes d’harcèlement sexuel ne peuvent pas connaître une suite favorable.
Et ces phénomènes avec la mauvaise volonté des administrateurs scolaire au sein de l’espace scolaire et universitaire s’imposent à la grande dame et gagnent de plus en plus de terrain qui compromettent la chance de réussite de plusieurs filles. Il est de notoriété publique que le harcèlement sexuel est l’une des causes de l’abandon scolaire des jeunes filles et continue de compromettre le taux de scolarisation féminine.
Source:Le FORUM
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