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Depuis l’évènement de 2012, les élèves de la ville de Kidal sont privés de leur droit  à l’éducation. Fort de ce constat, l’Etat malien veut entreprendre des initiatives pour favoriser le retour de l’école dans la capitale des Iforas. Les enseignants sont prêts à y retourner mais réclament des conditions sécuritaires.

Depuis 2012, les établissements scolaires de la région de Kidal peinent à trouver le chemin normal. Pour des problèmes sécuritaires, le personnel enseignant refuse de regagner leur poste d’affectation même si le gouverneur de la région de Kidal et certains autres fonctionnaires sont de retour.

Les enseignants qui sont  plus souvent des cibles terroristes dans ces localités restent sur leur position et réclament une couverture sécuritaire.

Le 15 Novembre dernier, lors d’une conférence de presse animée à Bamako, les syndicats des enseignants ont annoncé le refus des professeurs à regagner leurs postes sans la présence d’un dispositif sécuritaire dans la région. Par la suite les enseignants réclament plus de sécurité et de primes de risques  comme condition sine qua non de leur retour à leurs postes respectifs. Selon une source bien introduite au département de l’éducation plus de 435 enseignants refusent de regagner leur poste.  Pour ces enseignants, il  n’est pas question de revenir dans la ville  sans la présence d’un dispositif sécuritaire  afin d’éviter le carnage de 2014 à la suite de la visite du Premier ministre Moussa Mara.

La rédaction

Source: FORUM