Warning: Constant WP_CRON_LOCK_TIMEOUT already defined in /htdocs/wp-config.php on line 92
Litige foncier à Badougoudalakana: Le vivre ensemble compromis ? - Malikibaru.com
Posted By admin Posted On

Litige foncier à Badougoudalakana: Le vivre ensemble compromis ?

Les litiges fonciers constituent l’une des préoccupations dans le Mandé qui n’épargnent aucune communauté. Le village Dalakana dans la commune rurale du Mandé ne fait pas exception à la règle. Ce cas précis est à l’origine de sérieux problèmes entre les familles concernées. Le climat social est fortement détérioré dans ce village majoritairement habité par les peulhs venus  du pays Wassoulouké.

L’activité principale de ce village est bien l’élevage, l’agriculture et le maraichage. Ces activités sont en voie  de  disparition sous la pression de la spéculation foncière. Selon le simple constat, la spéculation foncière constitue  un moyen facile de se faire rapidement de d’argent. Ce désir de sous a poussé des populations rurales à la périphérie de Bamako comme celles de Dalakana d’abandonner leurs activités principales génératrices de revenu au profit de la  spéculation foncière.

Les terres léguées par leurs ancêtres de génération en génération sont devenues un fonds de commerce pour une poignée d’individus à la fois cupide et fainéant.

Chaque famille ou clan se met  à vendre nuitamment  les héritages fonciers. Certaines familles ont pratiquement  fini  de vendre toutes leurs terres et continuent d’arnaquer  les terrains des voisins authentiques. Par la suite,  c’est le conflit social qui s’impose entre les habitants  dus au foncier.  Et la cause continue de compromettre le vivre-ensemble dans ce village. On assiste en longueur des journées  des tiraillements entre les familles qui se réclament fondatrices de ce village dans les conflits fonciers. Certaines familles  des Diakité  ne font pas exception à cette logique. Ainsi elles dictent leurs lois aux autres  en  retirant leurs  terres cultivables destinées à l’achat. Or, selon les historiens des familles griottes, c’est la famille Coulibaly qui est fondatrice de ce village  dont  le chef de tribu était  un chasseur de renommé de la zone du Mandé à l’époque.  Passionné  et occupé trop des activités de la chasse, le chef de  la famille Coulibaly  répondant au nom Donson Zan  Coulibaly  a autorisé les frères Diakité de prendre le flambeau ce village  situé au bord de la mare dont le village a pris le nom. Dalakana veut tout simplement dire en  Bambara la cité  au bord de la mare.

Selon une source  bien informée dans le village,  beaucoup de familles peulhs  du Wassoulou  sont venues cohabiter  certaines familles et frères  Diakité  à Dalakana.  Ils sont venus habiter cet endroit avec la seule autorisation de Donson Zan Coulibaly  qui n’a pas tardé à  leur octroyer des terres cultivables.  En effet, ces familles sont auteures de ces terres jusqu’à  preuve de contraire. Les Sangaré venus de Wassabala dans le Wassoulou et les Sidibé ont eu leurs terres des mains des Coulibaly.

En mourant, le chasseur a laissé de consigne à ses enfants  de ne jamais  tenter de récupérer ces terres. Il a mis en garde ses descendants surtout ceux qui tenteront d’aller à l’encontre de sa décision.

A  en croire la même source, si certains Diakité sont autochtones, d’autres sont venu également cohabiter. Le flambeau de la chefferie passé aux frères Diakité n’a jamais connu  un retour aux frères Coulibaly. Par la même  occasion, certaines familles de Diakité abusent  de leur chefferie  à Dalakana  pour arracher  des terres  à leurs propriétaires d’antan  déjà octroyées depuis la nuit des temps  par la famille Coulibaly en destination de la spéculation foncière. Cette situation à la date d’aujourd’hui a beaucoup fragilisé la cohabitation entre les familles respectives formant le village.

La rédaction

Source: FORUM

Comments (0)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *