Corée du Nord : Une vie de pacha pour Kim Jong-un
Malgré les sanctions commerciales contre la Corée du Nord, le dictateur nord coréen pourrait obtenir ce qu’il souhaite. Peu importe le prix.
Cachez cette misère que je ne saurais voir. Selon des données du Programme alimentaire mondial, 40 % de la population nord-coréenne souffrirait de malnutrition et a besoin d’une aide humanitaire. Pendant ce temps-là, Kim Jong-un et son entourage ont dépensé pour 4 milliards de dollars de biens de luxe depuis 2012. C’est une Rolls-Royce qui a mis la puce à l’oreille de la communauté internationale. Un véhicule à 400 000 euros auquel Kim Jong-un ne devrait pas avoir accès en raison des sanctions internationales. Mais, selon le Parti de la Liberté de Corée, ce n’est qu’une toute petite part des dépenses pharaoniques de Kim Jong-un. Le parti conservateur de l’ex-présidente Park Geun hye, condamnée à une peine de prison pour corruption, a épluché les données disponibles. Il en ressort que la Corée du Nord aurait dépensé pour 4 milliards de dollars en biens de luxe entre 2012 et 2017.
Des dépenses personnelles pour Kim Jong-un mais aussi destinées à récompenser certains membres de son clan.
18 % des importations chinoises du pays
Pour prendre la mesure de ces chiffres, il faut les voir à l’aune des importations des pays. En 2017, les achats de luxe estimés à 641 millions de dollars représentent 18 % des importations chinoises du pays. Une somme qui aurait pu permettre au pays d’importer… 1,6 million de tonnes de riz. La liste des achats révèle surtout des dépenses très occidentales. Parmi les principaux caprices, on trouve ordinateurs et télévisions (2 milliards), voitures (1,4 milliard) ou encore alcool. Cognac et whisky, les boissons favorites de Kim Jong-un, représentent ainsi un budget de 147 millions de dollars. Dans les dépenses plus anecdotiques, parfums, montres ou encore voiliers trouvent une place de choix avec des dépenses entre 35 et 50 millions. Côté bijoux, en revanche, Kim Jong-un n’a dépensé que 7,1 millions de dollars.
La Redaction
Source: Relance
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