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Au terme d’un processus électoral riche en évènement, le président sortant, Ibrahim Boubacar Kéïta se succède à lui-même à la tête du Mali. Comme en 2013, il s’est, une fois de plus, imposé à son principal challenger avec un score avec plus de 67%  selon les résultats définitifs proclamés par la Cour Constitutionnelle.

Dans cinq années à  venir, IBK aura  la charge de conduire la destinée du pays. L’alternance tant désirée par l’opposition et ses partisans n’aura finalement lieu. Il nous reste maintenant le changement qui ne s’adresse pas seulement qu’aux seuls acteurs politiques mais à l’ensemble des composantes de la société. Ce changement-là, est toujours à notre portée, il suffit d’avoir  la volonté commune.  Point besoin de dire que les nombreux défis attendent le tout nouveau président car il entame ainsi son deuxième mandat consécutif à la tête de l’exécutif. Cependant, l’urgence de recoller les morceaux d’un pays éprouvé par l’une des plus rudes campagnes électorales s’est invitée dans les priorités. Déjà, la rumeur naissante  place ce second mandat sous le signe du règlement de compte malgré l’absence de tout signe annonciateur. Les premiers gestes du nouveau président doivent être des gestes d’apaisement  afin de dissiper cette crainte infondée et injustifiable dans un Etat de droit. Certes, la tendresse et la retenue ont fait défaut pendant les campagnes électorales, mais à l’issue du scrutin, le vainqueur est le président de tous les Maliens sans distinction et il a obligation d’agir comme tel. Avant son investiture, il est inutile d’accabler le nouveau président au sortir d’un premier mandat qui a été éprouvant pour tous à cause des nombreuses grèves, des attaques terroristes et la cherté de la vie. Cependant, il est bon de lui signifier que les attentes du peuple attendent d’être comblées et de façon significative. Il a fini sur une bonne note à cause des réalisations de son programme d’urgence social qui a marqué les esprits. Malgré la taille des défis restants, l’espoir  est permis si toute fois il place ce mandat sous le signe du changement et de l’ouverture. Pour la construction du Mali de demain, chacun doit aussi accompagner le président  du mieux qu’il peut.

La rédaction

Source: LA PLUME