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Pharmacie populaire du Mali: Les tares du bouillant PDG - Malikibaru.com
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Pharmacie populaire du Mali: Les tares du bouillant PDG

 

Il est de coutume au Mali que des cadres s’accrochent à leurs postes en cherchant à faire plaisir au ministre de leur département au détriment de l’affirmation de leur compétence. L’objectif recherché étant de courtiser le ministre pour se maintenir dans son poste au gré de circonstance chaque fois que l’occasion se présente.

C’est  bien le cas du bouillant Président Directeur Général (PDG) de la Pharmacie populaire du Mali. Selon les sources bien introduites au cabinet du ministre lors des réunions élargies, il profite de l’occasion pour prouver toujours au ministre Sow, qu’il est bien sûr l’homme qui doit rester à son poste et celui-ci fait de son poste une chasse gardée, très jeune nostalgique d’une notoriété personnelle et de marque, il sait bien mener son combat. De confidences, il figurait parmi ceux qui devraient céder leurs postes suite au changement de main de l’équipe dirigeante du département de la santé et de l’hygiène publique, chose que  le ministre Samba Ousmane  Sow continue d’envisager.

L’homme se croyant plus malin se fait sentir à travers ses prises de position lors des réunions du cabinet présidée par le ministre. Pour tromper l’attention de son ministre à son arrivée, le professeur Samba Ousmane Sow et l’orienter ailleurs, qui pourrait lorgner son poste, il loupe rarement l’occasion pour se faire entendre devant les collègues responsables des services centraux du département. L’homme aux abois régulièrement à l’époque s’en prenait à son hiérarchie, selon des sources au point G où il était le DGA. De confidences au cabinet du département de la santé, « PDG de la Pharmacie Populaire du Mali se fait remarquer par le ministre au point qu’il se montre indispensable, intègre et cadre valable dans son poste et un cadre qui devrait mériter la confiance de son employeur indirect (il faut le rappeler, sur proposition du ministre de tutelle, qu’il est nommé), selon nos sources ses prises de position régulière favorable au ministre ne sont pas fortuite car il sait ce qu’il veut.

Il fait l’apologie du chef du département en se hissant pour un brave cadre. Cela n’est pas anodin pour cacher son lien hypothétique toujours avec l’ex-ministre Marie Madeleine Togo.

Il semble bien se montrer à hauteur de la responsabilité à lui confiée par les bonnes grâces de l’ancienne ministre. Selon certaines sources, cette dame ex- collaboratrice avec sa chasse aux sorcières contre les meilleurs cadres de l’époque, s’est fait rattraper par ses déboires sans cesse de s’accroitre devant une crise syndicale qui lui a eu raison d’elle. Au lieu de se tourner vers les préoccupations essentielles, cette dame avait fait de son poste, un leitmotiv à la chasse des meilleurs cadres au profit des petits copains à l’époque qui lui sympathisaient, alors s’interroge un syndicaliste avait rappelé ceci « si les cadres qu’elle ait trouvé dans leurs postes n’étaient pas à la hauteur de l’ambition qu’elle porte pour le Mali. Pourtant le peu des résultats obtenus par les hôpitaux ne seraient possibles s’ils n’étaient pas engagés pour la cause du Mali, comme pour dire qu’aucun seul cadre ne peut permettre l’atteinte des résultats escomptés sans l’implication de tous ».

Il se bat comme un beau diable pour le maintien de la structure qu’il dirige. « La pharmacie populaire du Mali » devrait plutôt disparaitre car n’étant plus une priorité dans l’accessibilité des médicaments. Cette structure qui figure comme une sorte de centrale d’achat des médicaments ne répond plus parmi les préoccupations essentielles parce que rares des pharmacies qui s’approvisionnent à la PPM. C’est ainsi que nous avons alerté le président de la république à se rapprocher davantage de ses populations pour dire qu’elle ne doit plus figurer dans l’agenda de la politique de santé et de développement du pays  dont il nous revient difficile de convaincre sur la nécessité de son existence comme assez d’autres structures qui existent les maliens n’ont plus besoin.

L’existence de la pharmacie populaire  ayant moins d’utilité aux yeux de plusieurs citoyens observateurs, les pharmaciens revendeurs des médicaments. Autant dire selon certains pharmaciens et ceux  travaillant des structures  publiques, l’Etat fait du plaisir à certains, en maintenant cette structure aujourd’hui. Selon une source introduite à la PPM, plusieurs de nos produits à la PPM sont des DCI et ceux qu’on vend également sont encore plus chers dans le cadre d’approvisionnement. De sources des pharmacies privées de la place   « la surenchère des prix à la pharmacie populaire est notoire en comparaison à des structures qu’elle est supposée les ravitailler en médicament ».

A leurs dires avec l’arrivée du nouveau  PDG  Moussa Sanogo le système a vite connu des hostilités plus aigues qu’auparavant. Alors qu’elle figure avec peine pour  justifier son existence à tel point que les observateurs invitent les autorités à revoir leur copie au risque d’éviter seulement de voir les impôts du pauvre contribuable se volatiliser en allouant une subvention à cette structure, sauf certaines langues délirent que c’est tout simplement de l’Eldorado pour  ceux qui profitent de ce service aujourd’hui et leurs  complices au détriment des autres maliens.

Aujourd’hui le nom de ce bouillant PDG de la pharmacie populaire  revient sur les lèvres des pharmaciens et  surtout l’ordre des pharmacies. De sources de son entourage,  il serait  parvenu à ce poste en compensation de sa contribution à la campagne battue  au profit de l’ex-ministre contre les cadres des hôpitaux à l’époque. Nombreux sont les pharmaciens qui considèrent la pharmacie populaire comme une structure fantôme qui ne pourrait nullement servir les populations à hauteur de souhait pour l’amélioration de l’accès aux médicaments, qui justifie la raison de sa création en 1960 par le régime Modibo Keita, à cette époque sa création était une nécessité, mais aujourd’hui ne répond plus aux attentes des populations qui ont d’autres urgences en matière d’amélioration de la politique d’accès aux médicaments.

(A suivre…)

Habib Diallo

Source: LA PLUME

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