Patrouille du commissariat de police du 9ème arrondissement dans la commune rurale du Mandé: Les populations dénoncent…. la complicité de l’hiérarchie !
Le commissariat de police du 9ème arrondissement crée l’esprit de confusion en faisant des patrouilles chez les riverains de Mamaribougou, de Kanadjiguila, de Djicoroni-coura, des zones qui ne sont pas du ressort de sa compétence territoriale. La présence de ce commissariat est visible que la brigade territoriale de Bamako-coura demeurant territorialement compétente d’exercer pleinement leurs fonctions dans ces zones du Mandé. Selon les riverains de ces localités, les éléments du commissariat du 9ème arrondissement font des opérations dans ces quartiers périphériques sans être mandatés tout simplement pour se faire de la poche.
La semaine dernière suite à notre révélation dans la parution du Mercredi 23 Aout 2017 sur le commissariat de police du 9ème arrondissement, les riverains dénoncent cette patrouille dont seuls les limiers du 9ème arrondissement de Police connaissent la vraie motivation. En tout cas, selon les populations ils opèrent sur le terrain en rançonnant les paisibles citoyens dans leur mouvement comme s’ils seront commis par la hiérarchie avec la méthode professionnelle. Les victimes nous confient certaines de leurs déclarations sur lesquelles nous y reviendrons dans nos prochaines parutions.
A leurs dires la cupidité de certains agents (voir photo) du 9ème arrondissement a atteint son point culminant avec à la clé le viol des prérogatives sous le regard de la hiérarchie. D’ailleurs, disent-ils, le temps de rendre justice va sonner bientôt au regard de la négligence coupable et complice de leur hiérarchie malgré les dénonciations. Selon des sources, la complicité serait jusqu’au ministère cet état de fait organisé et exécuté, aucune alerte du DG de la police ni la hiérarchie de celui-ci au regard de la persistance des pratiques, qui n’honorent pas le régime IBK, comme semblerait-il opter de s’éloigner sans cesse des populations qui réclamèrent en 2013, son arrivée au pouvoir avec orthodoxie commises par ce commissariat de police du 9ème arrondissement dans son voisinage. Cette pratique au delà du 9ème arrondissement de police est exercée par la police, en général dans les patrouilles nocturnes sont devenues une aubaine n’excluant aucune personne sans égard de l’aspect suspect surtout les mineurs avec leur véhicule parfois rempli. C’est ainsi beaucoup de quartiers entendent s’organiser et se préparent à affronter la police de rackette comme peut être leur qualificatif à Bamako mais non de patrouille pendant la nuit. Cependant dans la commune rurale de Mandé, selon les populations, le chien aboie la caravane passe avant de laisser entendre « le véhicule de patrouille illégale de ce commissariat dans le Mandé sera brulé vif par la jeunesse si rien n’est fait, un jour tôt ou tard ». Pour illustrer l’illégalité en permanence dans l’exercice du métier des éléments du commissariat de police du 9ème arrondissement, les habitants du terminus de Mamaribougou nous ont fait savoir que ces policiers brillent par des interventions illégales sans au préalable l’avale des gendarmes du poste de péage et de contrôle de Samanko. Cependant ils ne sont mandatés par aucune autorité de la commune IV ou les autorités de la justice de Kati.
Ces riverains dénoncent la récidive des actes illégaux au dernier échelon. Le Samedi surpassé, le véhicule d’intervention du 9ème arrondissement a fait une descente au terminus de Mamaribougou sur la demande d’un plaignant qui aurait été victime de coup et blessure de son adversaire. Ce plaignant devrait être conseillé et orienté par les éléments de ce commissariat vers les gendarmes de Samanko territorialement compétents pour la gestion des affaires de la localité.
Hélas, ces policiers étant sous l’emprise de la cupidité plus aigue ne voient que de se faire la poche à la place de l’Etat, nous a confié une femme de Mamaribougou. Selon les témoins rencontrés sur place, les éléments du commissariat 9ème arrondissement ont procédé à l’arrestation de cette personne jusqu’à son domicile au moment alors que ce territoire est connu d’appartenir à Kati. Alors, selon les témoins la personne aurait agi dans le cadre de légitime défense était menacée de mort par le plaignant. Des sources de témoins, le présumé coupable n’a pas été soumis d’une supposée convocation à fortiori de manifester son refus d’aller répondre à la police du 9ème arrondissement. Mais pourtant le véhicule dans lequel se trouvaient les éléments de ce commissariat est venu l’arrêter sous le regard impuissant des voisins du quartier. Et cette scène, selon les habitants du lieu, ne sera nullement sans conséquence néfaste sur l’image de la personne mise en cause. Aux dires des riverains même si le jeune est soupçonné d’être un vendeur de chanvre indien, ces policiers sont tenus de pousser les investigations pour faire triompher la vérité. D’autres sources nous apprennent que nombreux sont les policiers viennent du 9ème arrondissement chaque matin se ravitailler en leur dose de chanvre indien chez la personne suspecte. En tout cas cette arrestation a été qualifiée comme un règlement de compte entre ces limiers du commissariat de police du 9ème arrondissement et l’intéressé.
Au lieu de se lancer dans la recherche incessante des bandits plus recherchés, maintes fois décriée la police mène à contre courant et les paisibles citoyens sont malmenés. On comprend aisément les équipes de patrouille qui s’en prennent aux personnes innocentes qu’elle croise sur leur chemin.
Sinon le quartier général des voleurs et les délinquants de renommée sont connus de tous mais pourtant ; ils demeurent inaccessibles. Malgré les patrouilles et autres formes opérations qu’elle mène, fait de recette où va-t-elle ?
Au constat général, les citoyens considèrent ces policiers et leur hiérarchie comme les poussins de la même couvée vis-à-vis d’une multitude de dénonciations qui n’auraient jamais été sanctionnés. Selon nos sources, ces actes sont difficiles à combattre avec l’aspect d’inamovibilité de certains policiers au seul commissariat du 9ème arrondissement.
Plus de 6 policiers sont les éternels fonctionnaires de ce commissariat avec un service minimum de 8 ans. Or, le règlement prévoit deux ans pour rester dans un même endroit.
La secrétaire du commissaire Modibo Kéita et autre agent du nom de Konaté, un adjudant pour ne citer que ceux- ci auraient fait 6 six ans révolus de service au commissariat de police du 9ème arrondissement. Les chefs de file de toutes les salles affaires de ce « poulailler » seraient la secrétaire communément appelée « Tanti Fatim » et Tomota l’éternel gardien du portail du commissariat. Si vous voulez connaître M Tomota selon nos sources, c’est bien cet homme court de teint noir et riche en chair permanemment assis au portail du 9ème arrondissement au service du marché noir.
Aux dires de nos sources M Tomota et la secrétaire Tanti Fatim communiquent constamment afin de coordonner en douce le marché noir. Leur présence au commissariat de police du 9ème arrondissement n’a d’autre rôle qu’appuyer les avoirs illégaux du patron Modibo Kéita.
(A suivre…)
La rédaction
Source: LA RELANCE
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