Fousseiny Traoré, chef de division formation à la sécurité routière (ANASER) « Une femme sensibilisée sur la sécurité routière donne un effet multiplicateur en formant le maximum d’usagers de la route »
Au cours de la cérémonie consacrée à la célébration de la journée internationale de la Femme dont s’inscrit dans ce cadre, la formation de 150 femmes en sécurité routière, nous avons posé quelques questions au principal formateur, Fousseiny Traoré, chef de division formation à la sécurité routière (ANASER).
Vous avez décidé de former des femmes en sécurité routière. Sur quoi porte cette formation ?
Comme vous le saviez la femme constitue le pilier central de l’éducation des enfants au sein de la famille, la base de l’éducation en général. Au regard du temps qu’elles s’occupent des enfants que les hommes, de par leur position traditionnelle dans la famille. L’Anaser a estimé qu’en formant une femme, elle donne un effet multiplicateur en formant des milliers d’usagers de la route, alors à la fois la femme et l’enfant sinon même l’étranger qui arrive est sensibilisé. Cette formation porte sur les règles de la sécurité routière, selon les statistiques, 80% des accidents sont imputables aux comportements humains et cela est avéré. Cette formation s’est accentuée sur les mauvais comportements à éviter dans la circulation et des bons comportements à adopter.
Quelles sont les attentes de l’ANASER ?
A l’issue de cette séance de formation de sensibilisation, les femmes bénéficiaires seront mieux sensibilisées sur les règles de la circulation et de la sécurité routière, qui leur permettront de se comporter de façon idéale sur nos routes et aussi de partager ces mêmes informations qu’elles auront reçues avec leurs enfants et transmettre davantage aux hommes.
Pourquoi seulement 150 femmes pour cette belle opportunité à saisir ?
Cette formation est continuelle car d’autres en bénéficieront. Mais habituellement nous le faisons, elle se déroule par tranche, s’il est difficile de former toutes les femmes du Mali à la fois. Chaque année, nous prenons une tranche donnée à former avec effet multiplicateur d’autres femmes, on estime, seront formées par la transmission de connaissance acquise. Cette formation n’est et ne sera la seule, toute l’année nous organisons une série de formation à l’endroit des cibles.
Comment comptez-vous sur la Miss ORTM 2016 à porter le message ?
Si vous prenez le taux d’accidents, c’est la couche juvénile qui est la plus victime. À cet égard, on a les 60% des victimes sont les conducteurs à deux roues dont une franche importante des femmes est touchée. À travers la Miss ORTM 2016, nous pensons que notre message sera porté très haut auprès des femmes qui épouseront les règles de circulation.
Abdoulaye Diarra
Source : LE FORUM
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