Postes de sécurité de Bougouni: Un puits d’or pour les policiers et les gendarmes
A quand la fin du calvaire des usagers sur l’axe Bougouni- Sikasso- Bamako ? Pas pour demain car les policiers et les gendarmes qui officient aux postes de sécurité de Bougouni se signalent toujours par des comportements honteux.
Les usagers de l’axe Bougouni-Sikasso-Bamako continuent de se plaindre de l’arnaque opérée par les fonctionnaires de la police et de la gendarme. Ceux-ci n’hésitent pas à faire des postes de sécurité un véritable eldorado. Tout se passe comme ils n’émargent pas sur le budget de l’Etat. Ils sont pressés à recouvrer le complément de leur salaire sur les paisibles citoyens.
Pour ces agents, les postes de sécurité constituent un puits d’or pour puiser les maigres sous des usagers majoritairement des paysans. Selon des sources, il existera un système de partage de ce « butin » avec les responsables qui les désignent dans les postes.
Toutes nos tentatives pour recouper l’information sont restées vaines. Les usagers interpellent fortement les responsables de la police et de la gendarmerie, qui doivent s’assumer devant cette situation qui ne cesse de prendre de l’ampleur en ces périodes de conjoncture économique difficile dans le pays. Selon les sources, si rien n’est fait, les populations de Bougouni risqueront de manifester leur ras-le-bol un jour. Trop c’est trop, disent-elles.
Aucun usager n’est épargné de ces pratiques à l’entrée comme à la sortie. Ceux qui ne sont pas en possession de leur carte d’identité sont sommés de mettre la main à la poche. Des montants très élevés ! Selon les témoins, ces montants qui peuvent varier de 4000 à 5000F. Gare à celui qui réclame une quittance du trésor public pour justifier le paiement des violations de chaque infraction.
Il faut rappeler la caravane du ministère de l’équipement sur recommandations de l’observatoire des pratiques anormales qui avait sillonné le pays, a dénoncé les postes de Bougouni. Semble t-on voir après le chien aboie, la caravane passe, dit-on. Et les agents ne craignent rien.
(Affaire à Suivre)
Moussa Diallo, correspondant à Bougouni
Source: LE FORUM
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