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ll annonce sa candidature une huitième fois à la tête de la confédération africaine de football (CAF). Certainement Yahya Jammeh n’est pas le seul sur le continent qui ne renonce pas à son fauteuil sans tambour ni trompette.

Le camerounais qui n’entend point son départ ou se débarrasser de son fauteuil du président de la CAF. Il vient de le prouver au  monde entier. Car l’élection au sein de la CAF en mars prochain s’annonce ardu, malgré qu’il soit controversé dans son propre pays, vieillard de 70 ans ne devrait être nullement encouragé pour cette nouvelle candidature depuis près de trente ans où il se montre l’eternel insatisfait, après avoir passé sept (7) mandats sans partage, même si certains tentent de convaincre, il ne serait être le seul africain capable servir à ce poste toute l’Afrique. Il risque de ternir toute l’image ou bonne réputation qu’il s’est faite à travers la CAF.  Car, lui-même, pense moins de sortir par une porte honorable après toute cette brillante carrière couronnée de réputation jamais égalée en Afrique et dans le monde. Il ne se reste pour des raisons de santé qu’il devrait renoncer à une nouvelle candidature, l’âge ne lui permet plus de servir cette institution qui a connue toutes ses expériences qu’il pouvait donner au football africain.

Oublie-t-il alors que l’alternance demeure un levier de bonne gouvernance, sauf qu’en Afrique on peut se réclamer démocrate sans accepter les principes de la démocratie. Sinon, encore suffit son bilan pour passer le relais à d’autre à la tête de la Confédération Africaine de Football, et sa candidature est une insulte pour le continent, surtout une huitième de fois à sa propre succession.

Abdoulaye Adama DIARRA

Source: LE FORUM