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Les votes dans les bureaux de Kéla sont contestés. En effet, selon constat d’huissier, en plus des bulletins prévôtés  en faveur du RPM, les bureaux N°14 et 15 ont signé les Procès Verbaux à 11 h 45 quand on sait que la fermeture des bureaux devait intervenir à 18h. Ce qui fait que ces dits bureaux de vote ont été l’objet d’une requête devant le Tribunal administratif pour annulation. Si le droit devrait être dit, les votes dans les dits bureaux de vote devraient être annulés. Ce qui déclasserait le RPM de la première à la deuxième place avec un risque de perdre le poste du Maire. Si d’aventure le droit n’était dit, les plaignants disent ne pas s’arrêter là. Cela prouve à suffisance encore que ces élections communales ont été triquées en plus de l’intention des auteurs d’avoir préparé un hold-up électoral en faisant sortir des maires qui n’ont aucune légitimité dans les urnes. Ce qui, selon le représentant d’un parti plaignant, « révèle au grand jour un jeu déjà joué d’avance par des crapules, parce que tout simplement il y a eu bourrage des urnes et la majorité de la plupart des bureaux de votes sont contesté partout ».

Au nombre des conseillers obtenus par formation politique et candidat on note : RPM 7, Alliance-URD 6, Indépendant Sayon Doumbia 2, Yelema1, MPR 1 soit un total de 17 conseillers pour la commune. Selon les témoins, les urnes ont été bourrées, le vote a été influencé par les gens du RPM. « En tout cas, nous autres observateurs suivrons cette situation et l’histoire retiendra que ces votes ont été instrumentalisés, selon les sources «  il n’y a pas eu de vote au sens du mot », disent certains observateurs de la scène.

Ce qui est sûr, cette histoire est entrain de devenir une source de tension dans la commune du Mandé. Le RPM a tenté de gagner le vote avec de multiples procurations livrées par le préfet du cercle. « Une délégation de notabilité a saisi le préfet. Et si jamais on laissait le RPM s’installer, il n’y aura pas de mairie après, car elle menace de marcher sur la mairie », a indiqué un notable influent dans la commune qui s’est dit confiant que le droit sera dit par la justice  pour déclasser le RPM et que les résultats seront annulés. En tout cas, le tribunal administratif était plein de monde le vendredi dernier alors que le ministre de l’Administration territoriale, Ag Erlaf, semble ignorer les plaintes des citoyens. « Les populations n’attendent pas s’arrêter en si bon chemin face à ce vote volé », certains contestataires ont notifié au préfet la semaine dernière. Les plaintes enregistrées çà et là constitueront un coup de ralentisseur dans le processus entaché d’irrégularités. « Ce qui est sûr, les responsables du RPM pensent avoir la majorité des maires sur qui, ils comptent rendre possible la réélection du président Ibrahim Boubacar pendant que les populations sont déjà sceptiques pour cette réélection, à moins que le parti RPM procède en 2018 au vol pour faire réélire son candidat. Même si on reprenait le vote, le RPM ne gagnera pas », a martelé un habitant de la localité.

Il faut rappeler que la plainte a été déposée le vendredi dernier et le RPM a cinq (5) jours pour présenter sa mémoire de défense, avec à sa tête le maire sortant, lui-même,  candidat et tête de liste. Notons que lui aussi a été désigné dans les conditions troubles pour assurer l’intérim du Maire élu député à l’Assemblée Nationale.

(A suivre…………)

La rédaction                                                      

 Source: LE FORUM