Editorial : Ça suffit ! En Mauritanie, on pille les confrères.
Profitons-en pour revenir au Mali, en rappelant les autorités de la république de leur mission régalienne, la protection de tous les citoyens, majorité comme de l’opposition et même notre presse agaçante, c’est le dimanche 13 novembre qu’un de nos confrères mauritaniens a été pillé par les bandits d’où nous lui faisons part de notre vive solidarité et recommandons aux autorités de ce pays à faire toute la lumière sur ce pillage. Cependant tous nos chefs d’Etats africains se réclamant démocrate au même moment, on assiste la recrudescence sécuritaire contre la presse, certains déjà victimes et d’autres tout simplement parce qu’ils refusent de s’aligner au pouvoir en place, dénoncent les abus et l’incohérence dans la gouvernance, en revendiquant plus de justice pour les opprimés, au lieu de les entendre, les écouter on tente de les faire taire.
En tout cas, dans cette sous région ouest africaine a tendance, au par avant mieux qu’Afrique centrale, à remplacer celle-ci aujourd’hui en matière de liberté de la presse. La presse malgré la sonnette d’alarme des organisations de défense des droits et de libertés d’expression, est plus en plus victime de par sa position de mission de service public interpelle les décideurs dans chaque pays à assumer le rôle de leur sienne, pour la protection des personnes et de leurs biens, en particulier, la presse. Le hic est que celle-ci même qui critique la mauvaise gouvernance et l’injustice etc ………..j’en passe, sa sécurité est liée à sa ligne éditoriale, à en croire les confrères en Nouakchott. La protection des journalistes et le respect de la liberté de la presse doit sortir de la politique démagogique et populiste, sauf que le pouvoir en place dans ce pays, malgré se dit démocrate, agit le plus souvent dans la peau de dictateur convaincu.
Abdoulaye Adama DIARRA
Source : LE FORUM
Comments (0)