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OUVERTURE ILLEGALE D’UNE ECOLE PRIVEE A TABACORO 2052 LOGEMENTS SOCIAUX: Supposé être le « promoteur », l’ex-ministre Dramane Dembélé dément l’appartenance de l’école - Malikibaru.com
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OUVERTURE ILLEGALE D’UNE ECOLE PRIVEE A TABACORO 2052 LOGEMENTS SOCIAUX: Supposé être le « promoteur », l’ex-ministre Dramane Dembélé dément l’appartenance de l’école

 

L’école «  Le collège Pacific » située à Tabacoro 2052 logements dans la rue 150, a ouvert illégalement ses portes sans l’obtention de l’autorisation d’ouverture. Et devant son caractère illégal, les habitants de 2052 logements médusés par le changement de vocation du site sur lequel, avaient souhaité une école publique du jardin d’enfants, ont été surpris de voir l’espace utilisé pour d’autre fin une école privée du 1er et 2ndcycle. Ils multiplièrent les démarches pour en avoir le cœur net dans cette affaire. C’est ainsi qu’ils ont saisi l’Office Malien de l’Habitat (OMH) dont le directeur de l’époque a fait savoir que le changement de vocation ne relève pas de sa compétence. Selon des sources, une femme dite Néné, qui n’est autre que l’épouse de l’ex-ministre Dramane Dembélé, serait  la promotrice de cette école. Le directeur avait expliqué aux habitants le rôle de l’OMH dans les logements. À l’époque, selon des sources proches du dossier, « chaque fois que nous tentions d’organiser le sit-in, la promotrice Néné venait prendre des photos qu’elle communiquait à qui de droit. En plus de la sulfureuse affaire, on nous menaçait que nous serons expulsés de nos logements. Et lorsque M Fabou Diarra, le chargé de mission du ministre Dramane Dembélé de l’époque nous a rencontré sans cesse, il nous affirmait qu’il avait échangé avec le promoteur et qu’une réduction du coût de la scolarité a été envisagée. Devant le refus des habitants de ne rien entendre vis-à-vis du cout exorbitant, car l’inscription s’élève à 15 000 F CFA et la mensualité faisait 10 000 F CFA. Il fallait donc payer 25 000 F CFA pour inscrire son enfant dans cette école », nous a fait savoir notre source, de l’Association pour le développement des 2052 logements sociaux.

Unis, les habitants des 2052 logements sont forts, selon notre source. Ils décidèrent d’informer en 2015 le CAP de Kalabancoro qui a effectué un contrôle au cours de ses missions pédagogiques à la suite de tension qui suscitait à l’époque. Voici la teneur de la lettre adressée au promoteur du collège par le D.CAP de Kalabancoro : « Au cours de nos missions de suivis pédagogiques, nous avons constaté avec regret que votre structure a illégalement ouvert ses portes pour y mener des activités pédagogiques sans décision d’ouverture, contrairement à l’article 3 dans la décision de création qui stipule que : le démarrage des activités est subordonné à l’obtention de l’autorisation d’ouverture de la dite école ».

Selon des sources bien introduites, c’est l’épouse de Dramane Dembélé, l’ex-ministre qui serait la promotrice de l’école. Et le ministre n’a cessé de se battre comme un beau diable par des intimidations à travers son ex-chargé de mission M Fabou Diarra pour s’opposer à la fermeture de l’école. Ce trafic  d’influence du premier responsable du ministère en charge des logements sociaux dans une telle affaire n’est pas surprenant. Des sources poursuivent que la femme du ministre serait une sœur de l’épouse du directeur d’école.  Le collège  a arnaqué les sous de plusieurs parents d’élèves.  Pour recouper l’information auprès de Dramane Dembélé, nous avons tenté de lui rapprocher au cours d’un entretien. Il nous a fait savoir « que l’Etat devrait s’assumer dans cette affaire qu’il laisse derrière lui. Celui qui veut en savoir plus doit se rendre au ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat. Je ne suis plus là ». De poursuivre que «  j’ai mis ce dossier derrière moi, et si certains veulent en faire un dessein politique, j’ai autre chose à faire et je suis au-delà de ça », a-t-il déclaré. Il ajoute qu’on ne peut y loger des milliers d’habitants sans leur procurer de services sociaux, pour ce faire, j’ai écrit à mon homologue de l’époque pour l’ouverture d’une école, mais le changement de vocation ne relève pas de moi. A la question de savoir quel lien a-t-il avec l’école ? Connaissez-vous le promoteur ? « Aucun de mes proches n’est promoteur de l’école «  Collège Pacific », a-t-il dit. En sa connaissance, dit il les gendarmes ont mené leur enquête sur cette affaire à la quelle les gens font allusion à mon appartenance d’une part. Et d’autre part si l’école est pour moi, je l’offre à la communauté, de préciser si elle m’appartient il faut la fermer avant de se retirer  de nos échanges. « Si vous avez d’autre question, Fabou Diarra, mon ancien chargé de mission qui m’accompagne toujours est là, il  va vous répondre, surtout des questions relatives au ministère vous pouviez vous rendre au ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat. Je suis en jeun et je vais à la rupture  environ 18h le jeudi dernier ». a ajouté l’ancien ministre. Fabou Diarra, nous a entretenu et a enchainé les explications, de prime à bord. Il soutient tout ce que son patron nous a raconté : «  ce sont les gens avec qui, nous avons beaucoup côtoyé s’opposent à nous dans cette affaire ». Pour en savoir plus sur cette affaire, ni le directeur du collège Seydou Konaté, ni la femme de l’ex ministre n’ont pas pu être joints par nos soins, malgré toute notre tentative. Mais à en croire d’autres sources,  M Seydou Konaté, le directeur du collège Pacific serait l’époux de la petite sœur à la femme de l’ex-ministre Dramane Dembélé. D’où la motivation de l’épouse du ministre de se battre à maintenir le projet qu’elle soutienne tant. Et sa femme ne recule devant aucune menace des habitants des logements sociaux. Selon des habitants, le site de l’école serait réservé pour un jardin public. Mais d’où est venu le changement de la vocation ? S’interrogent plusieurs habitants. L’ex-ministre Dramane Dembélé et son clan se sont accaparés du lieu, selon des sources bien introduites, pour en faire du bon commerce au détriment des habitants. « Cela ne surprend personne car au Mali d’aujourd’hui, tout est possible », commente notre source qui a requis l’anonymat. Selon une autre source à l’OMH : « je ne saurais me prononcer sur cette affaire, toute chose concernant la vocation du changement, il serait mieux de s’adresser à la direction nationale de l’Urbanisme de l’Habitat ». A en croire, Fabou Diarra  « on s’était rendu sur les lieux pour comprendre et toute mon intervention était en rapport à la recherche de cohésion entre les habitants de logements sociaux. Mais brusquement, on m’a dit par un nommé Maiga, qu’ils sont là prêt à l’affrontement, malgré tout j’ai toujours dit que je ne suis pas là pour faire la guerre avec quelqu’un. Je n’ai aucunement prononcé l’expulsion de quiconque. D’ailleurs mon intervention c’était pour qu’ils puissent s’entendre », a dit Fabou Diarra avant de poursuivre qu’il y a là bas d’autres écoles plus chères pour ne citer « Niètaso ». « Les habitants sont divisés entre ceux qui sont pour le maintien et ceux qui sont contre, mais aujourd’hui si l’école est fonctionnelle je ne suis pas au courant.  Parmi les habitants, certains avaient maintenu leurs enfants et d’autres étaient contre l’ouverture malgré son statut privé », a-t-il dit.

Face à cette tension grandissante, le Centre d’animation pédagogique  (CAP) de Kalabancoro auquel relève l’affaire sur le plan administratif a fermé l’école en attendant que lumière soit faite sur l’affaire.

(A suivre…)

Abdoulaye Adama Diarra

Source : LE FORUM

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