Echange sur les attentes réciproques entre la presse en ligne et la primature: Pour la visibilité de l’action gouvernementale
La promotion et la visibilité de l’action gouvernementale nécessite un cadre de concertation entre les professionnels de tous les secteurs de la communication et le centre d’information gouvernemental. Ainsi, ce mardi 11 octobre 2016, la salle de conférence du centre a abrité un cadre d’échange entre les acteurs de la presse en ligne et le CIGMA dirigé par Manga Dembélé, son directeur accompagné de ses proches collaborateurs.
Afin d’accroitre la visibilité sur l’action gouvernementale pour mieux informer les concitoyens dans leur franche majorité au quotidien sur la politique générale de l’Etat, le CIGMA, rattaché à la Primature et dirigé par Manga Dembélé, directeur du centre d’information gouvernemental du Mali qui avait à ses cotés ses collaborateurs et plus d’une dizaine d’acteurs et promoteurs de la presse en ligne (site web et journaux en ligne) ont échangé sur les opportunités réciproques, le type de concertation, le cadre d’accompagnement entre CIGMA et la presse en ligne. Dans son mot de bienvenue aux représentants de la presse en ligne qu’il a remercié d’avoir fait le déplacement pour répondre à l’appel, Manga Dembélé dira que sa structure ne réussira qu’avec la presse en ligne sans laquelle l’effort fourni est limité, malgré que ce sous secteur apparaisse comme pauvre à cause du vide juridique qui le régit au Mali, mais il atteint le bout du monde en un laps de temps. Car, pour qui connait, le secteur n’a pas de statut juridique dans notre pays. Les participants ont débattu en brèche toutes les questions relatives à un cadre de collaboration et la question d’un confrère à savoir : Pourquoi la collaboration avec la presse en ligne revêt une importance capitale pour le CIGMA en vue d’accroitre la visibilité sur l’action gouvernementale ? Sommes-nous dans un vide juridique avec le secteur qui n’a pas de statut dans notre pays ? En réponse, Manga Dembélé dira « il faut que, nous-mêmes, acteurs fassions le drift des textes afin de permettre aux pouvoirs publics d’élaborer le projet de loi régissant la presse en ligne. Si nous voulons éviter des textes en déphasage avec nos réalités », a-t-il indiqué avant d’ajouter que même s’il faut qu’on implique des structures compétentes pour nous aider à préparer le projet de textes. « Certes, il incombe au département de tutelle de faire le projet de loi et de le faire son cheval de bataille sinon le vide juridique n’arrange personne. On ne pourra donner une visibilité à l’action gouvernementale sans la presse en ligne. On ne peut prendre individuellement chaque acteur, aucun acteur du réseau en ligne n’exclu », a-t-il dit.
La rencontre s’est déroulée en deux temps, une première intervention concernant l’accompagnement de la presse en ligne de l’action gouvernementale pour plus d’envergure, en deuxième partie le CIGMA s’est soumis à l’ensemble des participants pour recueillir la réaction des uns et des autres dans un cadre de collaboration féconde. Un confrère de regretter le vide juridique, les acteurs n’ayant pas la qualité car le secteur n’est pas réglementé. Pour fermer la marge, Alassane Souleymane dira que si nous devons attendre de mettre en place les procédures administratives, nous ne serons pas face à vous, car la plupart sont dans la clandestinité. Manga Dembélé d’ajouter « malgré tout, le secteur non réglementé est une tendance que l’innovation nous impose aujourd’hui. A savoir comment les pouvoirs publics légiféreront les textes relatifs à la presse en ligne ? Faut-il ouvrir une fenêtre au sein des textes régissant la presse déjà ou une loi à part entière sera élaborée à cet effet ? », S’est interrogé Alassane Souleymane. D’ailleurs, a expliqué Manga Dembélé, la révision constitutionnelle déjà en cours se fera, car la Constitution actuelle du Mali nous impose certaines choses qui ne répondent pas à nos réalités. « Que vous voulez ou pas, la réforme sur la presse en ligne se fera sans les acteurs. Mais il faut être à l’avant-garde parce qu’il est d’une importance capitale que les acteurs, eux-mêmes soient impliqués dans le processus de son élaboration car, après celle-ci, elle s’impose à tous », a conseillé Manga Dembélé.
Avant de se quitter, Manga Dembélé a affirmé qu’il souhaite perpétuer ce cadre d’échange dès qu’il aurait validé les adresses qui lui ont été communiquées. Après le CIGMA rencontrera d’autres acteurs du monde de la communication, toutes filières confondues afin de mieux tisser un cadre de collaboration bâti autour de l’accompagnement de l’action gouvernementale. Parmi la presse en ligne qui était représentée, on peut citer : malikibaru.com, journal du mali.com, Mali24, malidefi.ml, kunafoni.com, maliactu.net, abamako.com, maliexpress.net, maliba24.com, raildainfo.com, malibuzz.tv, malinet.net, lechallenger.com,lecombat.fr, APPEL MALI et APPE-MALI.
La rédaction
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