Circuit touristique lors de la 11ème Edition du festival International DIDADI à Bougouni: La raison de la découverte de Faragouaran, un haut lieu d’une destination touristique
Accueil de la délégation composée des burkinabè par les populations en liesse à la mairie de la localité plus précisement Faragouaran, en présence du maire Siaka Samaké et du chef de village, d’une foule nombreuse à la hauteur d’un grand évènement dans la localité ce samedi 9 mars. Avant de se diriger sur les lieux ayant servi de résidence des colons dans la localité, à quelques mètres de l’actuel site du village vers le nord avec à sa tête, un guide natif du village lui-même.
Cette visite touristique visait à se rendre sur le site de Tata et les lieux de débarquement du colon français.
Le chef de village Tiekoro Bagayoko a souhaité la bienvenue à cette forte délégation. Le maire a également salué la présence de cette délégation dans sa contrée avant de s’en réjouir pour sa part.
Le porte-parole de la Délégation, Amadou Sanogo a offert une poignée de cola au chef de village comme veut la tradition.
Faragouaran situé à 35km de parcours de Bougouni est un vieux village. Dounou Bagayoko, chasseur venu de Keleya non loin de Bougouni, localité située sur l’axe de Bougouni-Bamako fonda le village. 15 personnes se succédèrent comme chef de village avant l’actuel locataire. Il y a de cela 130 ans depuis 1895 lorsque le colon français quitta le village pour s’installer à Bougouni selon le guide Mamadou Bagayoko pour de raison stratégique, natif du village de Faragouaran et chef de division animation et expositions au Musée National du Mali. Parmi les blancs qui ont séjourné à Bougouni, il y avait Biengerville et celui-ci a fondé Biengerville en Côte d’Ivoire.
Il rappelle la liste des chefs de villages qui se sont succédés jusqu’à nos jours.
Le maire qui s’en réjouit de cette opportunité s’est dit convaincu que cette visite va contribuer à promouvoir l’image de Faragouaran à travers le monde. L’édile a salué la délégation qui a effectué le déplacement à Faragouaran, qui est le tout premier arrondissement du cercle de Bougouni.
Les habitats écroulés, mais les traces sont toujours visibles depuis 1894. Pour lui, si les traces sont toujours visibles la construction avait été faite avec de banco solide lesquels ont attiré toute l’attention d’un public curieux qui a pris tout le temps d’observer longuement avant de retourner en ville où il a visité également le morceau de Tata au cœur du village. Mais tout ce que le Directeur régional du tourisme de Sikasso Monsieur Sanoussi Traoré préconise, il va falloir sécuriser tous les endroits du site par les autorités municipales en attendant, la prospection certes mais il faut y penser à mettre en valeur selon lui. « Le Festival nous permet d’être en lumière et attire le public touristique vers le sud, il faut donc qu’ils soient répertoriés », a-t-il souligné.
Cet avis est partagé par le promoteur du festival international Didadi Seydou Coulibaly. Le directeur régional du tourisme de Sikasso a invité les populations de Faragouaran à être jaloux de leur patrimoine. Malgré l’état de conservation la porte qui servait l’entrée de Tata existe toujours.
Outre l’une des raisons de Tata à l’époque, il servait à protéger les populations contre Samory Touré, mais ici où il n’a pas combattu car à l’entrée sur le portail portait l’écriture arabe et qui respectait son architecture propre à lui. Là où cette visite touristique a pris fin avec la délégation burkinabé qui a accordé un intérêt particulier.
Envoyé spécial à Faragouaran
A D
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