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Faure Gnassingbé est actuellement dans les bonnes grâces de Benyamin Netanyahou et il compte en profiter pleinement. Ces derniers temps, le président togolais a multiplié les rencontres avec le Premier ministre israélien afin de renforcer leurs liens.

Faure Gnassingbé renforce l’axe Lomé – Tel-Aviv . Faure Gnassingbé entend faire du Togo la porte d’entrée d’Israël sur le continent africain. À cet effet, le chef d’État togolais s’active à peaufiner ses relations avec l’État hébreu. En l’espace de deux mois, voilà trois fois déjà que le président Gnassingbé rencontre le chef du gouvernement israélien. Que ce soit à la 71e Assemblée générale de l’ONU (le 22 septembre) ou lors des obsèques de Shimon Peres (30 septembre), Faure Essozimna Gnassingbé n’a manqué aucune occasion de réitérer son idée d’organiser un sommet Afrique-Israël au Togo en 2017.

L’héritier de Gnassingbé Eyadema justifie toute cette débauche d’énergie par le fait que « l’Afrique est en proie à des difficultés et Israël détient la clé pour l’aider ». Aussi, entend-il profiter de l’expertise israélienne dans divers domaines tels l’agriculture et la sécurité. Mieux, il veut faire du Togo un partenaire crédible et privilégié de ce puissant pays du Moyen-Orient en Afrique.

Ainsi, ce partenariat pourra certainement contribuer au bonheur des 7,5 millions d’habitants que compte le Togo. Toutefois, la relance économique et la pente ascendante amorcées par les autorités seraient d’un atout majeur. Encore que la démocratie s’enracine davantage au niveau des Institutions pour garantir une paix et une stabilité durables.

Notons que l’économie du Togo repose essentiellement sur la culture vivrière qui représente l’activité de 65 % des travailleurs. Le reste de la main-d’œuvre (30 %) vit de la culture du cacao, du café, du coton, mais surtout des mines de phosphates dont le pays est le 5e producteur mondial.

Source: Afrique-7sur7