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Dans une interview exclusive accordée au journal LE FORUM, ce dimanche 16 Février dernier, l’ancien édile de Kolondiéba sort de sa réserve. Il aborde plusieurs questions sans tabou. Youssouf Koné est confiant du degré d’implantation de son parti l’ADEMA-PASJ et de la capacité  de son allié le RPVM-Fasoko (implanté dans les 9 sur 12 communes).

L’ancien édile, Youssouf Koné dit à qui veut l’entendre, l’élection des députés à l’assemblée nationale prend en compte son statut d’ancien maire, ses réalisations. Selon lui, il est candidat d’un parti beaucoup implanté à Kolondiéba comme partout au Mali. Il écarte l’hypothèse d’être le dernier de la course. Il a réalisé au cours de son mandat 8 barrages dans trois gros villages où l’activité principale des populations est basée sur l’agriculture notamment à Tokoya, Boumduoba et Kissa.

En plus de ces retenues d’eau, de micros barrages ont été faites à Koloni flala, N’Tjiguina,  Banakoro, Tokouma, Bolonba, Tintri, Blakala. Le coût de réalisation de ces infrastructures s’élève respectivement de 40 à 100 millions de francs CFA dont le financement a été assuré par les partenaires de la commune. Le rôle du maire et son équipe était de les convaincre afin qu’ils viennent investir dans la commune.

Pendant son mandat, Youssouf Koné a réalisé 8 boutiques pour les commerçants. Cela constitue aujourd’hui une source de revenus pour la collectivité, a flatté le  candidat de l’Adema Pasj. Chacune de ces réalisations, selon lui, répond au besoin réel des bénéficiaires y compris le village de député Oumar Mariko, (Ngnakoura Zana). Une usine de noix de karité a été financée par l’ambassade de Japon et celle d’arachide toutes sont basées à Kolondiéba, a fait savoir l’ancien maire.

Son allié, Karim Koné transporteur est aussi candidat du RPVM Fasoko  sous son impulsion et de par son travail est beaucoup connu et reconnu crédible auprès des populations, représentant du mouvement Ançar dine   très idéologique est un soutien de taille. Cela s’ajoute à sa popularité de l’ancien maire dont la rupture avec les populations n’a pas été faite dans la douleur, plaide à sa faveur. C’est avec une alliance sûre, a-t-il défendu. Il reconnait même si l’argent occupe une place de choix dans les élections, ne pourra influencer leur bord car ils ont tous deux une base électorale sûre.

Il soutient avoir tout l’accompagnement du bureau national de l’ADEMA PASJ. En rappelant que n’eut été l’Adema Pasj, Oumar Mariko n’aura pas son premier mandat de député, tout comme le Président IBK a remporté le scrutin présidentiel à Kolondiéba c’est grâce à son parti. Mais aucun conflit ne les oppose, il est confiant pour sa victoire et écarte l’hypothèse le dernier du rang dans la course dit ceci «  En tout cas, je m’inscris en faux que je ne serais pas le dernier ». Il confirme que Kolondiéba se prépare à un deuxième tour, même s’il ignore les candidats qui se feront hisser lors du premier tour car les réalités l’imposent. Il n’y a pas de parti mieux implanté tel que l’Adema est enraciné dans le cercle. Cela reste confirmé même au niveau national. La guerre des ondes a déjà commencé, selon un observateur entre la radio Faso kanu appartenant à Daouda Moussa Koné, candidat aux couleurs de l’URD en alliance avec le RPM et celle du patron de SADI, Kaira.

Abdoulaye Diarra

Source:Le FORUM