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D’après des sources bien introduites à la direction régionale du commerce et de la concurrence du district, rien ne va entre le directeur, Issa Idrissa Maiga et une partie de son personnel.  Malgré les prouesses réalisées depuis son arrivée, ce  climat reste délétère.

Il est reproché au directeur régional du commerce et de la concurrence du district d’affectation arbitraire et de harcèlement. A en croire «  nous sommes assujettis aux harcèlements sexuels de la part de notre directeur » déclarent certaines sources féminines sous le couvert de l’anonymat. Ce  climat délétère,  selon nos informations recoupées à l’interne, cache mal les résultats de réalisation à l’actif du directeur régional, Issa  Idrissa Maiga déclare qu’il n’en rien à se reprocher. A l’origine de ce climat, certaines  décisions du directeur en vue de réaliser les objectifs assignés au service. Pour ce faire, ils sont 110 agents répartis de 24 agents par commune entre les six (6) communes du district. Ce qui s’avère insuffisant au regard de la pléthore à la direction  régionale précédemment à l’arrivée de l’actuel directeur M Maiga, il mettra fin par l’affectation à la quelle s’opposent certains de ses collègues et l’accusent de l’affectation arbitraire dans les communes aujourd’hui à 37 agents, certainement ce qui aurait permis d’atteindre les résultats satisfaits, à en croire les sources proches de la direction régionale.

Malgré les résultats affichés, cela ne semble pas être du goût de certains collègues. Ce qui ne cesse d’être transformé un climat tendu entre le personnel d’où la raison du mécontentement de certains. Selon eux, le directeur a procédé à des affectations plusieurs fois, les sources estiment qu’au nombre de huit (8) dont les preuves ne sont pas à notre disposition tandis que la direction régionale regorge d’effectif pléthorique. « Chacun veut rester à la direction et ce qui ne fait pas forcement des amis en procédant à des affectations par des actes de ce genre qui se posent afin que les objectifs peuvent être atteints, voilà ainsi la source de frustrations de certains », affirme notre source introduite auprès de la direction régionale du commerce et de la concurrence.  Les prétendues victimes vont loin et accusent le secrétaire général Nouhoum Sidibé.

Interrogé par nos soins, le secrétaire général donne sa version. « Je ne suis pas au courant d’un problème particulier avec le directeur. Ainsi est appuyé par plusieurs de ses collègues qui lui portent voix et ce sont des allégations sans fondement. Mais au regard de certains antécédents dans le passé, nous avions  écris au PM, aujourd’hui nous sommes entrain tout résoudre dans l’amiable »  a-t-il fait savoir en soulignant le manque de bureaux exploités  au profit des produits saisis la direction n’ayant pas de magasin. Et d’expliquer que les choses commencent à rentrer dans l’ordre.

Quant aux affectations arbitraires, il s’inscrit en faux. Des sources bien informées démentent les décisions d’affectations arbitraires de la part du directeur M Issa Idrissa Maiga et qu’il est revenu sur certaines de ses décisions et cela par des interventions qui ont eu lieu entre le personnel et le directeur. D’autres sources introduites affirment que «  les gens n’aiment pas être affectés au niveau des services de proximité alors que c’est là qu’on travaille mieux et c’est là où l’on est plus proche des consommateurs et les commerçants répandus à travers les communes  ».

Ce climat délétère cache les prouesses. Les actes posés par le directeur, ont ramené l’effectif de chaque commune du district à 37 agents. Les recettes sont révélatrices comparativement à l’arrivée de l’actuel directeur, en janvier 2015. Les recettes oscillent entre (32.550.000 F à 20.175.000F en aout 2016, pour un total de l’ordre de 174.350.000 F  et comparativement à la même période de 2011 à 2014, les recettes n’ont jamais dépassé les 140.070.000F par an. Ces résultats sont à l’actif de changement réalisé par le directeur Issa Idrissa Maiga. Ces chiffres n’ont jamais été atteints où la direction régionale affiche des résultats de record qui dépassent largement le cap habituel. Ces détracteurs affirment que les autorités leur ont imposé un enseignant à la direction régionale du commerce et de la concurrence. A en croire, les sources M Maiga est détenteur d’un master en Anglais, et lui a permis d’enseigner, certes même la fonction publique prévoit le changement de corps, ajoute notre source. De poursuivre, mais il est titulaire également d’un master en commerce international, ce qui dément ses détracteurs.  Concernant les magasins, affirment nos sources, sont envahis parce que l’action a été entreprise, déclare- t- il « si on veut construire ce pays, l’intérêt collectif doit prévaloir », avant lui, aucune femme ne faisait partie de la brigade de contrôle. Ces  prouesses réalisées d’une part sont à l’actif du ministre de tutelle, Abdoul Karim Konaté dit Empé pour avoir mis à la disposition de l’administration l’équipement nécessaire (ordinateurs) et cela, toutes les communes ont été dotées à l’exception de la commune I prévue pour bientôt  selon l’article 14 du décret n°99-024/PRM du 10 février 1999 portant création des services régionaux et subrégionaux  du commerce et de la concurrence, il y a dix sept (17) ans, les services déconcentrés  n’avaient pu être dotés d’ordinateurs. C’est avec l’arrivée d’Abdoul Karim Konaté dit « Empé » que toutes les communes du district ont commencé à être dotées de machines c’est à dire des outils indispensables au travail de l’administration aujourd’hui seulement le vendredi 9 septembre dernier, mêmes les régions administratives en république du Mali ont été dotés à travers cette volonté du ministre. Nous avons entretenu le syndicat à bâton rompu  avec à sa tête, Nouhoum Sidibé, lui-même et Djokélé Doumbia entourés de leurs collègues environ huit(8) personnes dont deux femmes. «  Aucune femme n’a officiellement saisi le syndicat d’avoir été victime de la part du directeur concernant les harcèlements sexuels», déclarent-ils.

Parlant pour le magasin, les thés saisis y sont stockés et l’affaire étant transmise au juge, quant à l’affectation du personnel, dont certaines sources dénoncent «  arbitraire », le syndicat avait  saisi le directeur régional, M Maiga au regard de mouvement d’humeur du personnel. « Il y a bien eu une entente entre le syndicat et la direction, le directeur est revenu partiellement sur certains cas sans avoir donné d’autres détails. Notre objectif est que le personnel soit satisfait, a-t-il indiqué le secrétaire général M Sidibé. Parmi les affectations vers les communes, certains se réjouissent pendant d’autres sont mécontents. C’est ainsi va l’administration », a-t-il ajouté.

Par ces décisions d’affectation dans les communes, si le texte prévoit l’objectif visé est le rapprochement de l’administration aux usagers, ajoute une source introduite, et les consommateurs où qu’ils se trouvent dans les différentes communes  et marchés du district, doivent être protégés contre les produits périmés. Mais la question se pose pourquoi les gens ne veulent pas aller dans les communes ? Parce que tout simplement on ne veut pas travailler et c’est tout et cela, en restant à la direction régionale ils ont le temps libre et profitent mieux du laisser l’aller    ambiant avec la pléthore, déclare une source digne de foi. Alors que la direction régionale s’appuie sur les communes. Ainsi, elle parvient à atteindre les objectifs et c’est dans les communes  où le contrôle s’effectue permanemment sur les produits périmés et les saisir, a-t-elle indiqué.

(Affaire à suivre……)

Abdoulaye A Diarra

Source: LE FORUM