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Journée de l’aviation civile internationale au Mali :Un regain d’engouement pour susciter la vocation des jeunes scolaires - Malikibaru.com
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Journée de l’aviation civile internationale au Mali :Un regain d’engouement pour susciter la vocation des jeunes scolaires

 

L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) célèbre chaque 7 décembre, la « journée de l’aviation civile internationale». Au Mali, cette célébration a eu lieu le 11 décembre dernier dans la salle de conférences de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) en présence de jeunes scolaires du Lycée le Progrès. Cette journée est l’occasion de promouvoir à travers les conférences débats permettant du grand public de mieux connaitre les actions réalisées dans la vie de l’aviation civile internationale et celles en cours, l’historique et l’état des lieux du développement de ce secteur.

Cette célébration de la journée de l’aviation civile internationale a enregistré la présence au rang des personnalités du secteur aéronautique le délégué aux activités aéronautiques et du directeur général de l’Asecna au Mali, Monsieur Ibrahim Traoré, le Directeur général adjoint de l’ANAC, Mamadou Diarra, le DGA des aéroports, Ali Tamboura, le représentant de l’Asecna auprès de la république du Mali, Issa Salif Goita, le représentant de la Météo, le commissaire de la police de l’air, du commandant de la gendarmerie  du groupement de transport aérien (GTA).

Le thème retenu comme l’année dernière «  travailler ensemble pour qu’aucun pays ne soit laissé à la traine » est suffisamment pédagogique et demeure toujours d’actualité en vue d’un développement harmonieux du secteur de l’aviation civile qui est, dit-on,  un travail à la chaine entre plusieurs structures et d’horizons divers sur la planète.

Au nom du directeur général, Oumar Mamadou BA, Mamadou Diarra, directeur général adjoint de l’ANAC a souhaité la bienvenue aux participants en particulier les responsables chargés des structures concourant aux activités aéronautiques nationales et ceux des services rattachés au ministère de tutelle de l’ANAC. Il a d’abord fait un rappel sur l’institutionnalisation de cette journée au service de l’humanité toute entière sur le continent et le monde en général par l’assemblée générale des Nations Unies, dont 25 Etats se sont réunis à Chicago aux Etats Unis, le 7 décembre 1944 pour créer l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Elle a été créée dans le but de participer à l’élaboration des normes qui permettent la centralisation du transport aérien international, a souligné Mamadou Diarra. Selon lui, de 1944 à 2009, l’OACI, institution spécialisée des Nations Unies compte 193 Etats membres et s’est établie comme première organisation dans le domaine du transport aérien pour servir l’humanité. Et ce depuis lors la dite journée a toujours été célébrée. A l’en croire, le Mali en adhérant depuis 1961 à cette organisation pour sa part, n’a ménagé aucun effort pour maintenir le niveau de sécurité et de la sureté de l’aviation civile, entend contribuer au développement harmonieux sur le continent, voire le monde.

Il a dénoncé l’occupation illicite du domaine aéroportuaire. Ce qui constitue une réelle menace pour le transport aérien et les populations. Il a demandé plus d’effort de la part des autorités de la république de circonscrire cette menace qui guette et entrave la sureté et la sécurité de l’aviation civile. En 1996 à grâce à l’initiative de l’OACI, une résolution a été adoptée à l’unanimité des Etats membres pour reconnaitre le 7 décembre comme journée de l’aviation civile. La célébration de la journée s’inscrit dans ce cadre au Mali à l’instar des autres, a-t-il déclaré avant de rappeler le thème «  travailler ensemble pour qu’un pays ne soit laissé à la traine ». Le choix de ce thème n’est pas fortuit, selon lui. « L’aviation civile devient de plus en plus la cible d’actes d’intervention illicites ». D’où les autorités du Mali ont consenti d’énormes efforts dans le cadre de la sécurité aérienne dans notre pays. Pour un rappel, il a exhorté les exploitants et les usagers à redoubler d’efforts pour qu’ensemble nous puissions relever les nombreux défis du XXIème siècle et à assurer un développement harmonieux tout en travaillant à accroitre le niveau de sécurité et de la sureté de l’aviation civile. Les Etats membres dont le Mali n’épargneront aucun effort pour maintenir un niveau de sécurité acceptable dans les aéroports, a-t-il fait savoir le DGA ANAC.

Au cours de cette journée du public et pour les acteurs de se mobiliser en vue de promouvoir les actions et la politique de l’aviation civile  dans chaque pays membre de l’OACI, plusieurs sous thèmes ont été abordés par les inspecteurs de sûreté notamment le directeur des transports aériens de l’ANAC, Mamadou Silamakan Diop. Il  a fait un exposé sur la sûreté de l’aviation civile et les avancées du Mali en sûreté.

En présence d’une forte communauté des élèves du Lycée Le Progrès avec l’objectif de susciter en eux, la vocation de l’aéronautique, selon Ibrahim Traoré, délégué de l’ASECNA car le Mali n’ayant pas une école de formation en aéronautique, il faut préparer la relève.

Mamadou Silamakan Diop a précisé dans son exposé que le Mali dispose d’un cadre réglementaire robuste au niveau national, en plus a un manuel de politique et procédure d’évaluation du risque des situations d’urgence etc. Au niveau aéronautique, a-t-il souligné, les programmes de sûreté et de sécurité sont conformes au NSAC.  Le Mali possède un cadre organisationnel complet de sureté et la disponibilité de moyens considérables en parlant des moyens d’équipements pour ne citer le dispositif de riposte, la mise en place de systèmes efficaces de contrôle à la frontière, l’installation en cours du PNR (enregistrement des données des passagers). Il a également évoqué les défis face aux nouvelles formes de menaces parmi les quels le manque chronique d’effectifs au niveau des entités chargées de sûreté (police, gendarmerie et douanes). « Les gens ne sont pas conscients de ce qui peut arriver pour expliquer le manque de la culture de  sûreté », a-t-il regretté.

Cette conférence débat au cours de la quelle, elle était interactive. En réponse à la question  de savoir le niveau de sûreté actuellement au Mali, Ibrahim Traoré a complété Diop en affirmant que le dernier audit de la CEDEAO est de 82% en 2015.

Oumar Fofana, un jeune ingénieur en navigation aérienne a présenté un sous thème sur la réglementation des drones au Mali. il a cité beaucoup de cas similaires ayant poussé à la réglementation des drones civiles. La statistique des drones pour les loisirs à nos jours n’est pas connue sauf celle des drones utilisés dans le cadre de la recherche. Mais, il a tout de même rassuré qu’un projet d’arrêté est actuellement en cours pour la réglementation d’immatriculation des drones au Mali.

Outre, d’autre sous thème en rapport avec l’exploitation du trafic aérien a été présenté par Mama Samassékou. N’diaye Djénéba Dabo, chef service du trafic aérien, a présenté son exposé sur le marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA).

Pour des raisons d’agenda, la journée célébrée le 11 décembre, a rappelé la nouvelle conseillère technique promue au ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale. Elle a expliqué les concepts phares qui ont précédé l’historique de la libération du trafic aérien notamment la déclaration de Yamoussoukro de 1988 et le MUTTA en 2018.

Notons que d’autres anciens responsables du secteur aéronautique ont pris part à la célébration de la dite journée, Dramane Diarra, ancien directeur national de l’aviation civile et ceux d’air Mali. « Le trafic aérien coute très cher en Afrique », a estimé Dikrime Touré, ancien agent d’air Mali en citant par exemple Bamako- Conakry pour aller simple qui coute deux cent mille francs, mais trois cent mille francs pour aller et retour.

Abdoulaye DIARRA

Source:Le FORUM

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