Mohamed Diallo, Président de la commission de surveillance de domaine aéroportuaire du Mali
« Nous n’avons aucune raison de douter de l’aboutissement de processus de libération de domaine aéroportuaire »
En marge de l’atelier de vulgarisation des textes communautaires des AAMAC qui s’est déroulé du 25 au 27 juin dernier à l’hôtel Radisson Blu de Bamako, Mohamed Moustaphe Diallo, président de la commission de surveillance de domaine aéroportuaire du Mali représentant de l’ADM (Aéroport du Mali) fait le point de la lutte menée contre les occupations et installations de tout genre dans le domaine aéroportuaire du Mali. L’un des objectifs majeurs de cet atelier la sécurité de l’aviation civile passe par la préservation de domaine aéroportuaire contre l’occupation anarchique. L’espace au Mali est convoité par les occupants et installations dans le domaine aéroportuaire. L’une des missions fondamentales de la commission présidée par Mohamed Moustaphe Diallo, la préservation de ce domaine.
La situation bien que préoccupante se déroule avec l’espoir d’obtenir des résultats pour la commission. Sous l’impulsion de la commission, les hautes autorités du pays ont pris les dispositions pour sécuriser le domaine. Depuis quelques temps, il y a sur place sur équipe composée de policiers, de gendarmes et de militaires qui circulent sur la zone et qui font arrêter tous les travaux non autorisés dans le domaine aéroportuaire. Et parallèlement, la commission interministérielle entre le ministère des domaines, de l’urbanisme et celui des transports en charge de l’aviation civile pour travailler à faire libérer le domaine par la démolition de toute occupation. Ce travail est en cours et le devis a été établi sur la base des recensements effectués par le ministère de l’urbanisme et la commission. Une structure a été désignée pour le reste des travaux.
La question de savoir si ce travail est soutenu par une volonté politique réelle des plus hautes autorités du pays, Mohamed Moustaphe Diallo répond sans ambages que l’instruction donnée par les plus hautes autorités notamment l’ancien Premier ministre le prouve suffisamment. Il rappelle que l’Etat est une continuité. Le Premier ministre actuel a voulu tout le travail sur place continue.
Ceux qui effectuent ces travaux sont-ils sécurisés ? Le Président de la commission de surveillance de domaine aéroportuaire du Mali affirme que les travaux se déroulent sans incident majeur malgré le flou général sur le terrain. « Car, certaines zones concernées pensent qu’ils sont des droits parce qu’ils détiennent des documents attestant l’autorisation du maire de district, mais ils manquent de valeurs juridiques conformément aux textes qui garantissent le domaine contre toute agression d’occupations ou installations », souligne-t-il.
Quel est le sort de ce processus déclenché ? Mohamed Diallo, reste jusqu’ici optimiste pour la simple raison qu’il en croit l’Etat qui a décidé et ne reculera devant personne. Sur la base de textes, il défend son projet de libération de domaine. « Nous n’avons aucune raison de douter de l’aboutissement de processus de libération de domaine aéroportuaire », avance-t-il.
Pourra-t-on éviter l’éventuel déplacement de l’aéroport actuel comme les autorités de la république ont été contraintes en 1975 ? Il répond par l’affirmatif. « C’est mieux pour le Mali et les Maliens. Nous avons d’autre besoin de cet investissement plus important que le déplacement de l’aéroport actuel parce que les moyens qu’on doit utiliser pour faire déplacer l’aéroport sont importants et peuvent servir à faire autre chose ».
Il termine l’entretien par des conseils : « il faut préserver à tout prix ce joyau architectural que nous avons et préservons les populations autour de l’aéroport contre tout péril éventuel. Que Dieu nous en garde ».
A D
Source: Le FORUM
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