Ca suffit !: Une mort préméditée !
L’information a été officialisée à travers un communiqué des FAMA, en ces termes : « ce lundi, 4 février dernier, aux environs de 5 heures du matin à Ménaka, un véhicule suspect se dirigeant en direction du dispositif des FAMA, rapporte le communiqué n’a pas obtempéré aux sommations ». Poursuivant le communiqué, la grande muette met en avant l’environnement sécuritaire marqué par des attaques kamikazes. Les soldats, en toute conséquence, ont ouvert le feu sur ledit véhicule au bord duquel se trouvait l’élu, le maire d’Andéramboukane, Ahmed Hamad et trois autres personnes.
Sur le coup, le maire d’Andéramboukane, Hamad Ahmed a rendu l’âme et ceux qui l’accompagnaient sont grièvement blessés. A en croire le communiqué, le maire mortellement atteint et les trois autres blessés, indique le ministère de la Sécurité intérieure et de la Protection civile, assurant l’intérim de son collègue de la Défense et des anciens combattants dans le feu de l’action.
A en croire la version officielle, le véhicule transportant le maire et ces trois personnes se rendaient à l’aéroport de Ménaka. Le chauffeur du véhicule a refusé d’obéir aux ordres au niveau du check-point. C’est ainsi que les miliaires ont ouvert le feu.
Pour qui connait l’environnement sécuritaire dans le nord, en particulier la zone tampon comme Ménaka, il fallait s’attendre à ces cas pareils. Au delà de l’armée, même si l’ami se trouve à la place de l’ennemi, il reçoit la sanction. L’édile d’Andéramboukane est malheureusement mort. La conclusion de l’enquête si elle ait lieu nous édifiera davantage.
En cette malheureuse circonstance, le ministre de la Défense et des Anciens combattants a présenté ses condoléances à la famille du disparu et souhaité prompt rétablissement aux blessés, poursuit le communiqué.
Le même texte nous apprend que des individus armés à moto ont ouvert le feu sur le check-point de l’Armée dans la proximité du secteur. «Les soldats de garde sont vite parvenus à repousser les assaillants».
Le même jour, deux obus ont été tirés sur le camp de la MINUSMA à Ménaka, sans avoir fait de victime. Ce qui explique la précarité de l’environnement sécuritaire qui ne s’accommode plus avec certains comportements sous réserve de recevoir le même coup mortel, peut on dire.
Abdoulaye A DIARRA
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