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19e BRIEFING DU PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT: La grève des magistrats, l’avant projet de loi du découpage administratif et le Pacte pour la paix au menu des échanges - Malikibaru.com
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19e BRIEFING DU PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT: La grève des magistrats, l’avant projet de loi du découpage administratif et le Pacte pour la paix au menu des échanges

Le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, Porte-parole du gouvernement (PPG), Amadou Koïta a animé  son 19e briefing le dimanche 21 octobre 2018 au siège du Centre d’information gouvernementale du Mali (Cigma). Le menu de cette rencontre hebdomadaire du ministre Porte-parole du gouvernement avec la presse comprenait la grève des magistrats, l’avant projet de loi du découpage administratif et le Pacte pour la paix signé par le gouvernement du Mali et le représentant spécial des Nations unies au Mali.

Dans son commentaire sur la grève des magistrats, le ministre Porte-parole du gouvernement, Amadou Koïta a indiqué que cela faisait 112 jours que certains magistrats sont en grève. Et que durant ces 112 jours de grèves, des milliers de  Maliens, privés de leur liberté, croupissent dans les prisons et dans les centres d’arrêts par faute de jugement. Durant ces 112 jours de grèves, des milliers de jeunes maliens qui aspirent à compétir et à répondre à certains appels d’offres d’emplois, malheureusement par cette grève, ne peuvent pas se procurer certaines pièces telles que les casiers judiciaires, les certificats de nationalité.

 

POLEMIQUES AUTOUR DU DECOUPAGE ADMINISTRATIF

 

Evoquant les informations circulant autour du découpage administratif, le ministre PPG a affirmé que ces informations sont des rumeurs, des intoxications. D’après lui, le ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation, conformément à la continuité de l’Etat, a initié en 2012 un avant projet de découpage administratif. « C’est un avant projet, une piste de réflexion qui sera soumise lors des concertations régionales organisées dans les jours à venir dans toutes les régions du Mali pour échanger avec l’ensemble des acteurs sociaux, professionnels du Mali. C’est après cela qu’il y aura un projet de loi qui sera examiné par le Conseil des ministres et soumis à l’Assemblée nationale avant d’être consacrée à la Loi portant création des circonscriptions administratives du Mali. Je veux tout simplement dire qu’il faut faire excessivement attention avant d’animer des informations qui ne sont pas vraies. Le gouvernement n’a aucune volonté d’aller à un découpage qui ne sera pas le fruit d’un consensus. Il faut qu’il y ait des documents de base qui seront discutés. Aucune décision n’a été prise, aucune décision ne sera prise tant que l’ensemble du peuple malien n’est pas associé à ce processus. Parce qu’il s’agit du Mali, de l’avenir du Mali, du devenir du Mali. Donc, c’est pour assurer l’ensemble du peuple malien que ce n’est qu’un avant projet qui sera discuté lors des concertations régionales et tous les acteurs intéressés seront conviés à ces débats. Tous les maliens conviennent aujourd’hui qu’il faut des réformes administratives et politiques. Mettons fin à ces rumeurs, à ces intoxications car certains sont entrain d’envenimer la situation pour en faire un fonds de commerce. Le pays n’a pas besoin de ça  », a préconisé le ministre Koïta.

AMADOU KOÏTA A PROPOS DU PACTE POUR LA PAIX

 

Le dernier point du Briefing a été consacré au Pacte pour la paix signé entre le gouvernement du Mali et le représentant des Nations unies. Aux dires du PPG, ce Pacte pour la paix n’est pas un nouvel accord. « C’est tout simplement le renouvellement des engagements des parties prenantes à aller à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Ce Pacte pour la paix a été signé entre  le gouvernement de la République du Mali et les Nations unies à travers le chef de la Minusma qui est le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies. Il y a eu également une déclaration d’adhésion des mouvements signataires. Aujourd’hui, nous nous félicitons tous du retour de la confiance, de la mise en œuvre de cet accord qui nous amènera à la paix. Puisque c’est un accord pour la paix. Aujourd’hui, nous nous félicitons dès la désignation des autorités intérimaires dans toutes les régions concernées. Nous nous félicitons aussi de l’opérationnalisation du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC), nous nous félicitons par rapport aux sites de cantonnement du DDR (Démobilisation, Désarmement et la Réinsertion). Le Pacte pour la paix, c’est pour booster, diligenter la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Le Pacte ne se substitut pas à l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. A partir du Pacte, les décisions de la médiation internationale deviennent exécutoires. Telle a toujours été la volonté du président de la République qui, d’ailleurs, dans son programme présidentiel « Notre grand Mali avance » l’axe parle des réformes politiques, la bonne gouvernance et la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Donc, ça veut dire que la volonté des plus hautes autorités dont le président de la République, le Premier ministre, l’ensemble du gouvernement et l’ensemble du peuple malien est déterminée et affichée  », a précisé le Porte-parole du gouvernement.

Répondant à des questions sur l’orientation des élèves admis au Diplôme d’études fondamentales (DEF) et la grève des enseignants, le ministre Koïta dira que le gouvernement est entrain de tout mettre en œuvre pour juguler la grève des promoteurs des écoles privées en vue de l’ouverture des classes.

Il a informé les journalistes de la participation du président IBK au 17e Sommet de la Francophonie tenu à Erevan en Arménie. Sur la visite du Premier ministre à Tenenkou et Toukerecoube, le PPG a indiqué que cette visite a permis l’ouverture des classes dans ces localités qui étaient sous blocus des djihadistes.  Et ces ouvertures de classes, à ses dires, continueront dans le reste du pays.

La rédaction

Source : La Redaction

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