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Le président guinéen, le professeur Alpha Condé s’est fendu au cours d’une interview accordée à l’émission hebdomadaire « Internationales », conjointement organisée par TV5, RFI et le journal  Le Monde dans le cadre des festivités marquant le soixantième anniversaire de l’accession de son pays à l’indépendance.

A titre de rappel, il y a soixante ans la Guinée sous la direction de son leader emblématique Sékou héros pour les uns et tyran pour d’autres accéda à l’indépendance le 02 octobre 1958. Cela fit dans les conditions que déplore Alpha Condé car l’ancienne colonie n’avait rien laissé permettant à ce pays d’assurer son décollage vers un développement.

Le Chef de l’Etat guinéen dit n’avoir aucun complexe devant des journalistes français qu’il s’assume contrairement à certains de ses homologues. Alpha Condé n’a pas parlé dans la dentèle affirmant que les confrères français polarisent le débat sur  la Guinée  du massacre du 28 septembre or le contraire devrait bien rappeler au peuple français la  maltraitance dont son pays avait été l’objet.

Cette déclaration a été accueillie chez les panafricanistes avec tout le soulagement que le temps est révolu et le complexe n’a pas sa place dans les relations aujourd’hui entre les anciennes colonies et leur métropole, et donne ainsi l’éternelle raison à la célèbre phrase de Sékou Touré, le père de l’indépendance déclarait qu’ « il n’y a pas de dignité sans liberté, nous préférons la pauvreté dans la liberté à la richesse dans l’esclavage », le 25 Août 1958 lorsqu’il dit non à l’administration coloniale devant le Général De Gaulle à Conakry». Une vérité de tout le temps qui assène la marque  dans les relations nord et sud. En rappel cette citation du célèbre chef d’Etat guinéen depuis l’époque marquera l’humanité longtemps qu’on se souviendra.

A D

Source: FORUM