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Les militants de l’opposition qui manifeste régulièrement contre la fraude électorale sont entrain d’être gagnés par le découragement. Ils ne croient plus aux vertus de ces marches  pouvant intimider  le régime d’IBK, un pouvoir illégalement installé.

Un autre vent souffle au sein de l’opposition malienne  qui tend vers un sentiment de  découragement dans la contestation des résultats validés par la cour constitutionnelle. Certains militants, voire des acteurs clés  qui animent  ces marches raisonnent dans le sens que les  manifestations postélectorales  ne servent à rien  vis-à-vis  des stratégies  adoptées par le régime d’IBK  pour déjouer les coups.  Selon eux, le pouvoir en place est avéré des tactiques politiques et détient également tous les moyens à sa disposition pour déjouer les coups de l’opposition.

Les marches incessantes, disent-ils, n’arrangent nullement les citoyens lambda plutôt préoccupés par la recherche du pain quotidien. Dans les rangs de l’opposition, une certaine dissension est perceptible. Les militants de l’opposition sont de moins en moins visqueux. Dans le contexte malien, les manifestations pacifiques sont   sans risque ni d’incidence majeure. « Le chien aboie la caravane  passe », dit un adage.

« Pour qu’on soit entendu par qui de droit au Mali, il faut enfin aller jusqu’à  verser le sang des compatriotes,  a déclaré un militant de l’opposition avant d’expliquer que les partisans  de  l’élu de  Niafounké ont perdu leur vitesse de croisière.

« Il faut préparer les élections législatives  pour ne pas subir une double défaite.  Soumaila Cissé doit renoncer à ces manifestations inutiles  pour qu’on soit face aux initiatives   pérennes », a expliqué un militant de l’URD  à Kita. Selon lui,  l’affaire des élections présidentielles est conclue et classé déjà dans les archives.

La majorité des jeunes de l’URD  supposent  que l’heure est aux préparatifs des élections législatives. Pour eux, l’échec de l’URD à la course présidentielle est une question du choix de candidat dont la  tête  n’est pas  trop appréciée par les électeurs. Ils préconisent le départ et le renoncement de Soumaila Cissé à toute candidature à  l’élection présidentielle au profit d’un autre ténor du parti pour que  l’URD  saisisse sa chance d’accéder au pouvoir dans les années à venir.

M F

Source: Le FORUM