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L’opposition politique avait entrepris de nouveau une marche de contestation des résultats des élections présidentielles de 2018 à la veille de l’investiture du président réélu selon la cour constitutionnelle pour réclamer la libération des détenus politiques. C’était ce samedi 1^er Septembre  2018. Mais certainement cette tentative de boycott de l’investiture du président réélu, Ibrahim Boubacar Keita prévu a été vouée à l’échec.

Cette marche  de contestation des résultats des élections présidentielles, 3^ème du genre, alignait plusieurs forces de l’opposition politique de notre pays. Etaient de la marche plusieurs candidats à l’élection présidentielle, Dramane Dembélé, Me Mountaga Tall, Choguel K Maiga, Me Mohamed Ali Bathily, Daba Diawara, Soumaïla Cissé, Tiébilé Dramé dont le directeur de campagne de Soumaïla Cissé, l’activiste  Youssouf Aly Bathily dit Ras Bath et plusieurs militants et sympathisants des partis de l’opposition. cette marche  s’inscrivait dans le cadre de la logique de contestation des résultats des élections présidentielles du 29 Juillet et 12 Aout 2018 afin de réclamer le retour et l’imposition de Soumaila Cissé au pouvoir d’une part et d’autre manière d’exiger la libération sans condition des détenus politiques notamment l’affaire Paul Ismaël Boro et ses codétenus.

Les manifestants récidivent avec les séries de protestation  et des contestations des résultats du scrutin du 12 Aout passé  sous prétexte des fraudes électorales matérialisées selon les responsables de ces manifestations. Bref cette marche comme à l’accoutumée a débuté tout juste à 11H au monument de la place de liberté pour se diriger vers la Bourse de travail en passant par le monument de l’indépendance. Là les manifestants ont observé un arrêt temporaire pour  se faire  entendre et remarquer par les citoyens passagers de cet axe.  Au passage des manifestants, on pouvait noter des expressions suivantes sur les placards : « Nous n’acceptons pas  la fraude électorale » ; « Nous voulons l’annulation de cette élection émaillée de  caractère des fraudes de tout genre » ; « Nous allons investir notre candidat heureux  et légitime, Soumaila Cissé au palais   de Koulouba le 4 Septembre prochain » ; « Non à la transmission du pouvoir du père en fils » ; « Non à l’admission d’un candidat au pouvoir à la santé inapte ». Ainsi après l’arrêt symbolique  au niveau du monument d’indépendance des manifestants  se sont dirigés vers l’esplanade de la bourse de travail. Là où les responsables de cette marche se sont succédés au créneau pour galvaniser les manifestants dans le processus de contestation.

Soumaila  Cissé candidat malheureux et non moins  chef de file de l’opposition a réitéré sa satisfaction à la sortie massive sans condition des militants et sympathisants des formations politiques de l’opposition malienne. Pour lui,  cette mobilisation des militants de son parti et les autres partis qui ont opté de l’accompagner   dans son combat témoigne l’engagement des uns et des autres  à la reconstruction d’une démocratie plus pluraliste et capable de répondre aux aspirations des citoyens maliens. Le chef de file de l’opposition n’a pas manqué d’éloge pour qualifier les manifestants de cette marche comme des artisans incontestés de la préservation de la démocratie arrachée dans le sang et dans le feu par des hommes et des femmes en 1991.

A en croire le candidat de l’URD, le président IBK est réélu sur les bases  d’une fraude dont ont été témoins les Maliens et les observateurs internationaux. Poursuivant son intervention l’initiateur de ces séries de marches de  contestations a dit ne  reconnaitre les résultats   des urnes validés par la cour constitutionnelle  qui sera, selon lui, en faveur du RPM et ses alliés. Tous les intervenants ont réaffirmé leur disponibilité et surtout  leurs   engagements  au côté du chef de file de l’opposition afin que les objectifs soient atteints. Ils ont tous fait part de leur engagement à ne jamais reconnaitre le président IBK  comme président légitimement réélu suite aux résultats définitifs validés par la cour constitutionnelle.

S D 

Source : Le FORUM