Editorial: Ca suffit ! Leçon à retenir !
A l’issue des scrutins présidentiels, les 29 juillet et 12 Août, a été émaillé, selon un collectif de 18 candidats tous vaincus depuis le 1er tour dénoncent une tentative d’achat de conscience donnant, IBK le président sortant, vainqueur. En allant au second tour si certains candidats, à en croire leurs déclarations, ont appelé à ne donner aucune consigne de vote car frustrés des résultats, se contentant de qualifier de la mascarade électorale, d’autres comme les anciens ténors du régime virés récemment de la convention de la majorité présidentielle y reviennent dans la famille sans condition. Le second tour de l’élection du président de la République tenu sur fond de contestation a accouché de la victoire d’IBK.
Le candidat déclaré malheureux Soumaila Cissé conteste et continue de manifester en dénonçant les manœuvres qui ont pris le dessus sur la volonté réelle de peuple assoiffé d’alternance. Après la proclamation des résultats définitifs par la cour, IBK dit tendre la main à son jeune frère pour éviter une crise postélectorale afin de construire le Mali pour tous, profère également les menaces en mettant en garde tout ‘’fauteur de trouble’’, « qui se sent morveux se mouche », dit un adage. Pour question de s’accrocher à son fauteuil, les cadres autour de lui chantent pompeusement sur tous les toits sa victoire et crient à la fois à l’apaisement. Ils parviennent à mettre à contribution d’autres citoyens qui appellent à ne suivre aucun contestataire du processus afin de décrypter le climat social déjà ébranlé. Mais en vain, Soumaila Cissé n’entend point de cette oreille, appelle ses partisans à des meetings sans cesse devant la bourse de travail …etc, jusqu’au jour de l’investiture malgré le candidat déclaré élu par la cour constitutionnelle, Ibrahim Boubacar Keita.
Le Mali se trouve au nez d’une crise postélectorale. Maintenant comment apaiser la tension en pleine contestation des résultats et sortir de cette crise ? IBK, sans le savoir, aucun personnage autour de lui n’ose proposer une solution concrète et cependant lorsque la crise atteint le sommet, rares sont ceux ou celles qui seront capables de lui rester fidèle. Il sera lâché par les siens, le cas d’ATT est là. Ces cadres véreux autour de lui ayant servi tous les régimes sont responsables de tripatouillages dénoncés par Soumaila Cissé. Ils continuent de cumuler tous les avoirs de la république tant pis si le peuple ne mange pas sinon le bas peuple galère au Mali, dommage ! Ainsi va ce pays depuis d’années. C’est seul IBK qui détient la solution à travers un accord politique arrangé avec son jeune frère Soumaila Cissé, pour éviter au Mali qu’une autre crise ne s’ajoute à celle déjà sécuritaire que nous vivons. Le Mali appartient à Soumaila Cissé et ses partisans aussi comme à IBK et les siens. L’unique vainqueur de ces élections présidentielles malgré les contestations et le verdict de la cour constitutionnelle qui, faut il le rappeler ne fait objet d’aucun recours possible demeure un accord politique arrangé sinon la contestation du camp de Soumaila Cissé ne lui ôtera de sa nationalité malienne, ni à ses partisans. Pour le président sortant, réélu à sa succession Ibrahim Boubacar Kéita, le temps n’est pas son allié, le plutôt sera le mieux ! Pour que le Mali connaitra la poursuite et l’achèvement des chantiers déjà ouverts sous le premier quinquennat.
Abdoulaye DIARRA
Source : LE FORUM
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