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Les marches de contestation des résultats définitifs  de l’élection présidentielle validée par la constitutionnelle de notre pays se poursuivent.  Et  cela pas seulement à Bamako mais bien dans plusieurs localités à l’intérieur et à l’extérieur de notre pays.  Soumaila Cissé, candidat de  l’opposition politique du Mali n’arrive nullement  de digérer sa défaite  face à Ibrahim  Boubacar Kéita. L’opposition aspire à une crise postélectorale  pour  conduire à une transition politique afin qu’elle puisse avoir une chance de s’installer au pouvoir ? Le temps nous en dira mieux !

Ces manifestations incessantes de l’opposition  après les résultats  de l’élection présidentielle validés par la cour constitutionnelle méritent d’être analysées  par les observateurs. Cette logique de contestation des résultats du 2^ème tour du scrutin présidentiel a été longtemps pressentie chez le candidat de l’opposition. Cet état de fait était perceptible dans les déclarations plus ou moins  douteuses  du candidat Soumaila Cissé selon l’analyse des uns et des autres. Le candidat  Soumaila Cissé avait beaucoup musé sur  cette élection présidentielle pour  sa  supposée victoire vaille que vaille au rendez-vous de  scrutin présidentiel de 2018.

Selon les analystes, il a beaucoup manqué au candidat de l’URD de stratégie  et des ressources humaines pour mobiliser  le maximum d’électeurs  afin de réaliser sa supposée victoire. Le candidat de l’opposition  était trop craintif face à sa défaite surtout  quand on sait qu’il a beaucoup injecté dans le financement des activités politiques de son parti  dans notre pays.

Il était plus optimiste que les années électorales précédentes de remporter les urnes du scrutin présidentiel de 2018. Mais malheureusement l’homme propose ; Dieu dispose dit-on. L’élu   de Niafounké n’a pas pu changer son sort de finaliste malheureux. Toute chose constitue une situation difficile à ingurgiter par le candidat  et ses partisans qui justifient les raisons de leur défaite par une  fraude électorale à ciel ouvert.

Et pourtant bien avant les élections  et la proclamation des résultats, l’intention du candidat de l’URD était déclinée vers le boycott du scrutin. Selon les analystes et autres observateurs du paysage politique malien, le candidat Soumaila Cissé  serait allergique  aux résultats défavorisant sa victoire.  En effet, il est taxé par ses détracteurs d’être un assoiffé  du pouvoir, prêt à tout pour devenir président de la République. Ce qui pourrait justifier les marches  initiées  par le candidat et ses partisans. Selon certains observateurs,  le  candidat malheureux maintient l’espoir  jusqu’à preuve de contraire sur une supposée transition  politique qui pourrait lui donner la chance d’accéder au pouvoir. D’une manière générale,  cette approche explique  les motivations du candidat de l’opposition à rester collé à sa détermination de continuer dans la logique de contestation des résultats du 2^ème tour de l’élection présidentielle.

D’autre part, les doutes planent beaucoup sur la complicité de la communauté internationale  qui cherche à justifier sa présence sur le sol malien. En tout cas,  nos radars  la communauté internationale serait une main invisible  dernière les manifestations de  l’opposition pour la contestation des résultats des élections présidentielles après leur validation par la cour constitutionnelle.

À l’en croire nombreux citoyens, l’intention de l’opposition  est beaucoup plus orientée vers une crise postélectorale  que les maliens dans leur majorité cherchent à éviter.

G H

Source : La plume