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Ce dimanche 12 août 2018, les Maliens se sont rendus aux urnes dans le cadre du second tour de l’élection du Président de la République. Comme tout le monde le sait déjà,  ce scrutin a mis aux prises le président sortant Ibrahim Boubacar Kéita et son éternel challenger chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé de l’URD.

Le taux d’affluence devant les bureaux de vote est jugé faible. Cela,  selon les observateurs, est dû à la forte pluie qui a arrosé la capitale pendant une partie de la journée. Bien  avant le scrutin, le  faible taux  de participation était déjà perceptible à cause du manque d’engouement des citoyens maliens pour le vote du second tour du scrutin présidentiel du essentiellement les fraudes ayant émaillé le premier tour.

Même si selon le pouvoir en place la tenue du scrutin exempte de reproche, notamment en matière de fraudes dans le camp du président sortant. En principe celui-ci ne devrait pas battre campagne à sa succession. Ce qui a été largement loin du cas où le chef de file de l’opposition a dénoncé beaucoup de fraudes organisées en appelant les maliens à se mobiliser contre la dictature de fraudes massives. Dans le cercle de Niafunké, un président de bureau de vote a été assassiné par des hommes armés non identifiés.

Tous les observateurs sont unanimes que  l’affluence n’était pas à hauteur des attentes. Ce qui laisse présager un taux faible de participation à Bamako. Cela s’explique en deux raisons  selon les observateurs du vote à Bamako.  D’un premier temps, les Maliens en grande majorité exigeaient haut  et fort  dans les causeries les décisions personnelles d’un changement radical dans la conduite des affaires du pays  avant la tenue et la proclamation provisoire que définitive  du scrutin du 1^er tour ont échoué de voir en application lors du scrutin. En effet, selon nombreux Maliens, le candidat sortant et adversaire   traditionnel Soumaila Cissé ne sont pas de la vocation d’un changement pour le bonheur et l’honneur des populations.

Deuxième raison, le vote s’est déroulé sous une pluie battante durant toute la journée du scrutin du 2^ème tour  à Bamako. Cet aspect a épicé le sentiment de démotivation  chez beaucoup d’électeurs  qui ont rebellé face à l’accomplissement de  leur devoir citoyen étant sous une pluie battante. Ainsi cet état fait  a beaucoup  pesé sur le taux de participation aux élections présidentielles du 2^ème  tour ayant connu une nature de chute libre déjà avant la proclamation des résultats officiels.  Seuls les électeurs courageux et déterminés ont effectué le déplacement pour aller voter.

La rédaction

Source : La Relance