Mairie de la Commune rurale du Mandé: Des manifestations contre l’installation de l’autorité intérimaire
Une trentaine de jeunes et des femmes ont manifesté le 05 Mars dernier à Kanadjiguila dans la commune rurale du Mandé contre l’installation de l’autorité intérimaire à la tête de la mairie du Mandé. Cette marche intervient à la veille de l’installation de l’équipe intérimaire prévue pour ce mercredi 7 mars. Les manifestants sont décidés à empêcher à tout prix la passation du témoin.
En effet, la légitimité de cette marche entreprise par les partisans du maire sortant Moussa Camara contre l’installation de l’autorité intérimaire dans le Mandé est beaucoup contestée par les habitants de Kanadjiguila, de Mamaribougou, de Samaya, de Samanko, de Katibougou. Cette marche serait faite dans l’illégalité justifiée par son autorisation, a déclaré une source bien introduite dans la mairie du Mandé sis à Ouezzindougou qui vient d’abriter la nouvelle brigade de la gendarmerie. Cette marche a débuté tout juste à 9h00 en présence d’une trentaine de jeunes et de femmes partisans du maire sortant Moussa Camara. Ils constituent, selon nos enquêtes, les acteurs cibles du désordre dans la commune avant le jour « J » prévu pour la passation du témoin à l’instance autoritaire.
Aux dires des populations de Kanadjiguila, le maire sortant aurait investi plus 68 millions lors des élections municipales dernière pour gagner vaille que vaille le scrutin en sa faveur. Selon nos enquêtes le maire sortant n’arrive nullement à digérer l’annulation du scrutin synonyme d’une grande perte.
Aux dires de nos sources, le bouillant maire sortant aurait reçu à mettre à sa solde quelques jeunes et femmes sur plus 50 mille habitants de la dite commune pour semer le désordre dans la localité afin de sauvegarder ses intérêts personnels.
Alors que pour qui connait la commune rurale du Mandé est une circonscription électorale vierge ou rien n’a été fait, a martelé la même source avant de laisser entendre que l’homme qui est investi à la tête de l’autorité intérimaire est l’un des politiciens rare dont le Mandé a besoin à la date d’aujourd’hui pour sortir du gouffre de la précarité. « C’est bien Nouhoum Kélépily qui s’est longtemps fait des ennemis jurés par son sérieux, son engagement et surtout son sens de mieux assurer une émergence pour cette commune », a-t-elle souligné.
A l’heure ou nous sommes les mandéka doivent se réveiller pour voir plus loin leur intérêt général en appuyant et encourageant sans doute l’installation de cette autorité intérimaire, a expliqué un autre citoyen dans la commune.
Cette marche jugée illégale a été cadrée par quelques éléments de la garde nationale. Les marcheurs ont été reçus par le secrétaire général qui assure l’intérim depuis l’annulation des élections jusqu’à nos jours. Selon d’autres sources, ce dernier ne serait pas présent sur le lieu à l’arrivée des manifestants. Par la suite les marcheurs ont pris un certain nombre de temps au portail de la mairie pour continuer à livrer leur message d’indignation face à l’installation de l’autorité intérimaire.
Karim Koné
Source: LA RELANCE
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