La réception des livrables du Guichet Unique Electronique du Commerce Extérieur et du Transport et l’Informatisation du Registre du Commerce et du Crédit Mobilier
Les résultats des travaux présentés aux acteurs du groupement d’intérêt économique malien
La cérémonie avait réuni plusieurs acteurs du groupement d’intérêt économique malien, les cadres de l’API MALI et du Ministère de la promotion des investissements et du Secteur Privé dans la salle de conférences dudit département. A l’ordre du jour de cette rencontre tenue le 1er février dernier, la réception des livrables du Guichet Unique Electronique du Commerce Extérieur et du Transport et l’Informatisation du Registre du Commerce et du Crédit Mobilier.
A la suite de l’avènement et d’intégration des nouvelles technologies dans tous les secteurs d’activité, la modernisation des missions de service public s’impose. Fort de ce constat qui demande l’efficacité et la transparence, l’Etat ambitionne encore de faciliter la procédure d’accès aux documents de création d’entreprise.
L’adoption du document cadre pour une prospective meilleure concrétise cette volonté du gouvernement malien de moderniser ses outils, d’organiser et assainir le secteur, de stimuler les initiatives créatrices, d’encourager les jeunes porteurs de projets et l’investissement, d’intensifier la formation et la création d’emplois. Selon Boubacar Cissé, conseiller technique au ministère de la promotion des investissements et du secteur privé représentant le ministre à cette cérémonie, «ce processus de modernisation qui sous-tend l’amélioration du cadre légal et donne un souffle nouveau à l’activité économique, la cellule technique des Réformes du climat des affaires (CTRCA), rattachée à son ministère, prend toute sa place. Conformément à ses missions, elle pousse la réflexion et la réalisation de certains projets de reformes stratégiques du Gouvernement, et en assure à la fois la coordination technique et le suivi évaluation ». Ce qui justifie l’une des recommandations assorties de la conclusion des travaux du forum Invest in Mali, en fin d’année 2017 « l’informatisation du système de RCCM », a expliqué le représentant des acteurs du groupement d’intérêt économique. Selon ce consultant du consortium, le Mali est résolument tourné vers la modernisation. Ce qui explique le choix de la réception officielle des livrables du guichet unique électronique du commerce extérieur et du transport et ce qui est le RCCM, les objectifs, les utilisateurs, architecture fonctionnelle.
M Sory Bamba, coordinateur du programme d’Appui à la Gouvernance Economique (PAGE), a détaillé l’architecture applicable, immatriculation et fait une brève présentation sur le RCCM, avant de poursuivre avec l’explication du Guichet Unique électronique, en projet intégré, quant à lui, il ya plusieurs structures intervenants dans le processus notamment la DGCC (Direction Générale du Commerce et de la Concurrence), le service de transport, la douane ainsi que les entrepôts. Il a fait également un exposé sur les objectifs dans le système malien et son architecture générale, les rapports entre les parties. Il rappelle que son programme est un projet financé par la BAD, depuis 2015 doit prendre fin au mois de juillet 2018. D’où son rôle s’attèle à institutionnaliser l’informatisation de RCCM pour rendre institutionnel le système d’informatisation de RCCM et le Guichet Unique Electronique du Commerce Extérieur et du Transport, a expliqué Sory Bamba.
Le représentant du Ministre, Boubacar Cissé, a souligné dans son intervention que la CTRCA a bénéficié d’un appui institutionnel auprès de la banque africaine de développement (BAD) par le truchement du Projet d’Appui à la Gouvernance Economique (PAGE), afin de conduire les études de mise en place de systèmes d’informatisation automatisés. Selon lui, le premier concerne le Registre du Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM), à déployer au tribunal du Commerce, le second porte sur un Guichet Unique Electronique du Commerce Extérieur et du Transport (GUECET), mettant en réseau les acteurs des processus d’importation, d’exportation et de transit des marchandises. En terminant, il a cité les avantages liés à l’information de systèmes entre les Etats parties à l’OHADA, qui permettra aux investisseurs d’obtenir à moindre coût des informations sur les partenaires potentiels, sans se déplacer.
La rédaction
Source: LE FORUM
Comments (0)