Le DG de l’ANASER à la 14ème Semaine nationale de la sécurité routière à Sikasso: « Sikasso est la deuxième ville après Bamako en termes du nombre élevé d’accidents de la circulation routière»
En marge de la 14ème semaine nationale de la sécurité routière à Sikasso, qui s’est déroulée la semaine dernière, le Directeur Général de l’Anaser (Agence nationale de la Sécurité Routière), Mamadou Sidiki Konaté s’est confié à la presse. Dans une interview, il salue les acquis de l’initiative, justifie le choix de Sikasso pour abriter l’événement.
Si Sikasso abrite cette fois ci la semaine nationale de la sécurité routière pour la première fois, il faut souligner qu’elle peut se tenir partout sur l’ensemble du territoire national. Selon le directeur général de l’Anaser, le choix de Sikasso s’explique par la situation géographique de la région, notamment ville carrefour. « Elle fait partie des régions où il ya beaucoup de corridors, également il ya assez de mobilité, des personnes usagers de la route. Certainement sont ainsi des atouts qui doivent être renforcés à travers la sensibilisation, la formation en faveur des usagers de la route », a souligné Mamadou Sidiki Konaté. A l’en croire, en faisant l’économie des différentes statistiques prononcées par les prédécesseurs dans leurs discours à la cérémonie consacrée à l’ouverture. « Sikasso est une ville où beaucoup d’accidents se font enregistrer lorsqu’il se réfère aux statistiques globales, il vient directement après Bamako en termes d’augmentation du cas d’accidents. Pour parvenir à bout de ce nombre élevé d’accidents des actions sont à mener dont la tenue de cette 14ème édition de la semaine nationale de la sécurité routière », a fait savoir le premier responsable de l’Anaser. Il a rappelé le thème retenu pour cette édition «tous ensemble pour combattre l’insécurité routière ».
Pour lui, l’Anaser en tant que structure ne pourra, elle seule, lutter efficacement contre l’insécurité routière, mais à travers l’implication de tous. « En tout cas, il ya lieu de faire appel à tous, et voilà donc ce thème n’est pas choisi par hasard. Certes la mission principale de l’Anaser est la sécurité routière, mais elle a besoin de l’accompagnement de tout le monde, notamment la société civile, le secteur privé, les associations, les ONG et sans oublier la presse etc….également sans lesquels l’effort sera vain. Les actions essentielles étaient articulés sur l’évaluation des actions réalisées dans le cadre de la lutte contre l’insécurité routière », a précisé Mamadou S Konaté. Car avant, a rappelé le DG il y a eu des foras régionaux, mais quel état sommes nous aujourd’hui ?
L’état de la sécurité routière au Mali dans le cadre également de la décennie de la sécurité routière de 2011-20, qui constitue plusieurs piliers notamment l’institutionnalisation de la sécurité routière, le mécanisme mis en place par les Etats pour avoir des routes très sures, les infrastructures (routes normalisées disposant des panneaux de signalisation entre autres…..qui informent les usagers), la mise en circulation des véhicules car, explique-t- il que de plus en plus nous voyons les véhicules de deuxième, voire même troisième main dans nos circulations.
En mettant l’accent sur la périodicité et la visite technique, la formation des usagers de la route et les stratégies mises en place pour sécuriser davantage les usagers de la route et la gestion post accidents, chaque fois qu’on n’arrive pas à empêcher comment est ce qu’il faut gérer lorsqu’il parvienne, car ce mécanisme en dépend de la survie des victimes de la route.
Il a souligné la préoccupation des conducteurs et chauffeurs, en précisant que la formation sera améliorée dans le cadre du respect strict du choix des modules de formation. Il a conclu que l’Anaser insiste sur les conducteurs actifs en mettant un accent particulier sur les apprentis chauffeurs ou conducteurs routiers.
La rédaction
Source: LE FORUM
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