Editorial: Ça suffit !
Le foncier comme le terrorisme
Ce secteur bien qu’il soit resté le défi permanent pour les nouvelles autorités, et de cela depuis 1992, a fait de nouveaux riches avec l’absence de l’Etat qui a baissé la garde dans la lutte contre les spéculations foncières. La gravité de la situation autour du foncier peut être comparable à celle du terrorisme.
La gestion tripartide « autorité coutumière, préfectorale et collectivité », ne permet pas de cohérence sur le terrain. Chaque partie travaille selon le rôle qui lui est dévolue, car ayant une autonomie de gestion ne permet pas d’asseoir une gestion positive longuement attendue.
L’exemple nous renvoie non loin dans les périphéries de la capitale où Bamako s’est élargi, partout relevant des préfets ont fait objet d’attribution au motif de concession rurale en complicité avec les habitants, mais également les collectivités y trouvent leur compte en procédant au morcellement avec la bénédiction des spécialistes sans être inquiètes et ceci donnant lieu des victimes en perpétuel conflit devant lequel le nombre sans cesse de s’accroitre.
Aujourd’hui, il ya lieu de revoir la formule en excluant les préfets pour éviter le pire dans les jours à venir. On se rappelle que l’actuel régime à son arrivée au pouvoir, avait promis un Mali où il fera bon vivre. Mais à ce rythme, le foncier est une bombe qui risque d’exploser au visage de nos gouvernants.
Abdoulaye Adama DIARRA
Source: LE FORUM
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