Editorial: Ça suffit ! Des cscom incapables de soigner !
En l’absence d’une véritable politique de santé les citoyens à la base se contentent de celle dont est loin de faire une fierté dans le pays. Au Mali, la politique de santé adoptée par nos autorités au niveau des Cscom (Centre de Santé Communautaire) pourrait ressembler à un manque de considération ou une absence d’une réelle volonté politique de santé des populations dans les priorités de l’action gouvernementale des pouvoirs qui se sont succédé depuis l’avènement des Cscom à cause de plateau technique peu amélioré. Alors que ces structures de santé à la base voisines immédiates des populations en grand nombre n’ont pas les moyens de traitements efficaces même pour les soins curatifs des maladies courantes (l’absence d’examen clinique approprié et de médecin probant).
Voilà le quotidien de désolation réservée aux citoyens obnubilés devant ces associations de santé communautaire proches des populations incapables de soigner non pas par leurs faits mais la politique de santé est la cause principale. Il leur manque les moyens de traitement à la hauteur de leur accessibilité par le grand nombre des populations malgré que les autorités du pays se réclament d’avoir un résultat de succès qui, à leurs yeux, une avancée majeure certes, mais le plateau technique ne répondant aux besoins exige une amélioration. Si le phénomène se justifie avec à l’appui plusieurs malades référés dans les centres spécialisés pour recevoir des soins appropriés et curatifs après l’examen clinique non lucide. L’absence ou la rareté de médecins généralistes dans de telles structures de santé approximatives des populations en grand nombre interpelle les autorités à revoir leur copie. Cependant le pays est plein des sortants de la faculté médecine vieillissant au chômage et l’argument qui revient sur les lèvres « qu’ils n’acceptent (médecins) de servir à un tel niveau de structure de santé est démenti par notre interlocuteur (médecin) frappé par le choix d’une mauvaise politique de santé de l’Etat au Mali, elle ne laisse aucune chance au cscom de soigner efficacement les maladies courantes. Toute chose permettant à la fois d’amoindrir l’entassement des malades et leurs accompagnateurs dans les centres de santé de références et spécialisés. Le hic après tout cela, l’ordonnance AMO délivrée ne s’achète que sur place ? Ne doit-on pas s’interroger, si encore le secteur de santé demeure comme l’un des essentiels secteurs qui bénéficie beaucoup d’investissement du budget d’Etat après celui de l’éducation ? Alors une véritable politique de santé n’existe si elle ne permet de réduire la pauvreté par sa contribution efficace au développement socioéconomique.
Normalement, les Cscom qui reçoivent un nombre important des populations doivent bénéficier de l’amélioration de plateau technique répondant aux besoins de leur sollicitation par les populations voisines afin de réduire les dépenses d’accès aux médicaments des citoyens.
Abdoulaye A Diarra
Source: LE FORUM
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