Gestion incohérente du commissariat de police du 9ème arrondissement: Quid du DG de la police, du ministre de la sécurité ou du président de la république pour amener de l’ordre ?
La gestion du 9ème arrondissement de police connait aujourd’hui une atmosphère indésirable vis-à-vis des usagers du service public. La partialité des éléments de ce commissariat dans la gestion des documents administratifs entre les usagers au profit des gains faciles est trop décriée et détestée à Sébénikoro et environs. Selon nos sources, plusieurs salles affaires se traitent quasiment avec le commissaire Modibo Kéita.
Aujourd’hui à Sébénikoro le constat est très clair sur la gestion du commissariat de police du 9ème Arrondissement, jugée hétéroclite. Les usagers souffrent et réclament sans réserve le départ du commissaire Modibo Kéita et tous ses éléments à l’exception d’un un inspecteur de classe exceptionnelle, un certain Issa Coulibaly. Ce dernier aurait été remarqué par sa franche collaboration avec les visiteurs, sa disponibilité et surtout sa conduite très appréciée par les visiteurs du commissariat.
Les usagers dénoncent que les affaires se font dans un circuit contournant les normes requises et recommandées par la loi malienne. Par exemple si un citoyen se rend dans ce commissariat pour porter plainte contre X, la personne présumée coupable est directement conduite dans les cellules pour la garde à vue sans au préalable moindre audition pour recueillir sa version de faits, nous déclare un habitant d’avoir été victime à la SEMA I. Parce que certainement, dit-il, le plaignant mettrait les agents à sa merci pour se venger contre son adversaire. A en croire nos sources, au 9ème arrondissement de police on tranche souvent les affaires en faveur de ceux qui sont capables de glisser un pot de vin ou parce qu’ils sont d’une même affinité. Pour preuve, une affaire de vol et d’escroquerie de moto entre un tailleur et le fils d’une policière dans ce commissariat a connu plusieurs étapes dont le but était de décourager la victime d’abandonner l’affaire.
Tenace et plus intelligent, le tailleur en relation avec un magistrat de la place a vite réussi son coup contre eux. Ce dernier aura mis en demeure le commissariat pour accélérer l’enquête, a raconté notre source. Finalement avec le concours de ce magistrat, la moto volée par le fiston de cette policière a été retrouvée dans un délai de deux heures d’horloge. Pourtant aux explications de notre source, au départ de l’affaire, l’inspecteur en charge du dossier avait dit au plaignant d’aller se plaindre là où il veut qu’en tout cas le fils de leur collègue habitant à Kanadjiguila ne serait nullement privé de sa liberté dans cette affaire. Aux dires des témoins, le fils de la policière avait noué l’amitié avec le pauvre tailleur pour l’escroquer tout simplement. Le voleur avait prêté l’engin à son soi- disant ami pour ses commissions en ville et deux heures plus tard, il rejoint le tailleur pour l’annoncer que sa moto a été volée au parking. Le voleur dont sa maman est fonctionnaire de police en poste au 9ème comptait beaucoup sur ses collègues pour étouffer l’affaire et la classer sans suite. Malheureusement le plaignant pèse lourd plus qu’eux-mêmes pour avoir déjoué leur piège, nous a précisé notre source et d’autres laissent entendre que cette affaire s’est produite avec l’arrivée du commissaire Modibo Kéita fraichement affecté à ce poste.
Ces mêmes attitudes ne sont plus seulement un mauvais souvenir, malheureusement continuent aujourd’hui et le commissaire Kéita fait la pluie et le beau temps considère le 9ème arrondissement comme un puits d’or où il pourra facilement joindre les deux bouts.
Sous la pression du magistrat à l’époque qui n’aurait ménagé aucun effort pour aider le tailleur à rentrer dans ses droits. La policière malgré le comportement déshonorable de son enfant connu de tous à Kanadjiguila, elle ne se dissociera jamais de son fils, comme l’on pourrait dire que l’enfant peut faire tout ce qu’il veut tant sa maman est porteuse de l’uniforme, en l’aidant à se soustraire de la justice.
Le constat des populations est que le commissariat du 9ème arrondissement dessert les populations au lieu de les servir, raison fondamentale de sa présence en ce lieu. Ils intimideraient les usagers en profitant leur naïveté afin de se faire la poche.
A la surprise, les éléments se substituent du procureur de la République. Au lieu de rédiger des procès verbaux destinés au parquet, compétent en la matière. Les observateurs interprètent cette manœuvre du 9ème arrondissement comme une façon d’amener les usagers à mettre la main à la poche.
Quand les usagers posent la question de savoir : qu’est ce qu’on leur reproche t-il ? Le patron du 9ème arrondissement donne des explications qu’il n’ait pas prêté attention sur certains comportements de ses agents comme s’il est promu à ce poste pour rester au bureau et de veiller strictement sur le fonctionnement normal de son service. Ces attitudes montrent à suffisance que le président de la république doit prêter oreille attentive à ce commissariat pour être plus exigent vis-à-vis de son ministre, lequel relève de ce commissariat étant, lui-même, habitant dans ce quartier. Selon nos sources, les populations attendent impatiemment un coup de balai sur l’équipe entière de l’actuel patron du 9ème arrondissement pour souffler ou respirer de l’air pure et digne d’une administration policière. Comme dire que les usagers louent la vigilance et le patriotisme du DG de la police, du ministre Salif Traoré chef du département tutelle ou le premier magistrat du pays, IBK pour redoubler d’efforts.
Les populations comptent sur le patriotisme et la culture de la consolidation de la justice du président IBK farouchement contre les injustices. Si rien n’est fait la population décide de marcher pacifiquement pour montrer leur indignation face aux pratiques illégales au niveau du 9ème arrondissement en ces moments.
A suivre (…)
La rédaction
Source : LA RELANCE
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