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L’homme a surpris plus d’un malien, en déclarant son adhésion à bâtir un Mali qui nécessite le retour à la stabilité, à la construction durable qui ne doit exclure aucun de ses fils. Mais si on lorgne qu’il est difficile de croire aux ex- rebelles qui  nous ont assez montré toutes les couleurs, ils sont capables de revenir à leurs vies habituelles malgré le langage sceptique de leur ex porte-parole, comme disait l’autre «  on ne peut pas avoir confiance à son chien, parce qu’il change la manière de s’asseoir ». Il faudrait en moyen et long que les maliens croiront à sa thèse de devenir malien. « Nous devons poursuivre notre lutte en reconnaissant nos responsabilités partagées à tous les niveaux, de toutes les générations et à toutes les périodes. Maintenant regardons devant, agissons par des actes concrêts et durables dans l’intérêt général de notre peuple meurtri et notre patrie-mère qui méritent bien tous les sacrifices. Ceux parmi nous qui disposent de connaissances et expériences sont appelés à faire prendre conscience notre peuple dans toute sa diversité », a-t-il écrit dans son manifeste. Décidemment la volteface n’est pas seulement gambienne et propre à Yahya Jammeh.

Faut-il donc accorder du crédit à cette déclaration ? Surtout à cette veille de remaniement de l’équipe gouvernementale, on n’hésite pas de tenter la manière de se faire intéresser. L’ancien cadre du Mnla, selon sa déclaration, semblerait avoir un objectif caché derrière cette déclaration. Dans ce document, occultant le Mali, il n’a ni prononcé le fameux Azawad, qu’il aime tant utiliser dans son langage. Hein ! Encore reste-t- il devant lui de beaux jours pour croire à son langage auquel les maliens sont habitués.

Source: LE FORUM