Editorial: Ca suffit ! Les ministres Bouffons !
Décidemment, c’est la bouffonnerie des deux ministres de la République en occurrence Abdoulaye Diop des affaires étrangères, Abderhamane Sylla des maliens de l’extérieur. Malgré des sorties multiples sur la prétendue signature avec l’Union Européenne d’un accord de réadmission des migrants maliens en situation irrégulière, la population peine à croire à la version des officiels. Comme si la parole des gouvernants n’avait aucun crédit aux yeux de la population. En termes clairs, on appelle cela une crise de confiance entre gouvernants et gouvernés.
Les ministres des affaires étrangères et celui des maliens de l’extérieur, Diop et Sylla ont montré leur limite à convaincre les maliens sur leur rôle. Ce qui a donné lieu à un débat de caniveaux comme le qualifiait le porte-parole du gouvernement Me Tall ou notre « Jacques Vergès ». L’ancien opposant et l’un des célèbres animateurs du Collectif des partis de l’opposition (COPPO) qu’il est, Me Mountaga Tall oublie qu’on ne peut défendre un criminel qui n’arrive pas à convaincre d’abord son avocat. Ce qu’on ne dit pas le plus souvent comme, dirait on se moquer aux acteurs de la polémique engagée sur l’accord de réadmission entre le Mali et l’Union Européenne. La polémique née autour de l’accord entre l’UE et le Mali montre toute la limite de ces deux ministres dans la gestion des affaires publiques révolue à d’autre époque.
Rien ne sert de communiquer si l’on ne communique pas à temps réel, mais si les populations cherchent elles mêmes à s’en approprier du contenu, qui n’est pas total ou en partie chanteur pour elles, c’est ainsi qu’elle réagit comme devons nous constater la marche des maliens résidents en France et la grande polémique à Bamako.
Le public médusé voulant en savoir mieux a manifesté son indignation car s’est senti trahi par ceux là-mêmes, en charge de la conduite des affaires publiques. Malgré grâce à ceux, qu’ils sont là, n’ont pas hésité de qualifier de « Fasodendjougou », selon Abdrahamane Sylla, et de Me Tall, lui aussi, qui critique d’un débat de caniveaux pour faire allusion à l’incompréhension autour de ce qui fait l’objet de la polémique. Alors que cette polémique émane de la volonté manifeste de la promotion de la liberté d’expression et d’opinion, comment peut-on s’opposer à elle ? Si l’on est convaincu d’être des démocrates, sauf que nos relatifs démocrates sont parfois sélectifs.
Aucunement, ils ne se sont rendus compte qu’il s’agit de convaincre sans passion. Tout comme cette pédagogie a manqué à nos célèbres universitaires de Paris de l’époque pour créer la différence entre le demeurant sans voyager. Mais hélas, il a fallu ce tiraillement qu’on note « inutile » pour trouver la limite intellectuelle de certains. Malheureusement que nous n’avons rien vu le lendemain sur le bilan de cette conclusion qui devrait se tirer, car n’est pas ministre qui le veut, sauf qu’au Mali l’exception ne confirme pas la règle.
Abdoulaye Adama DIARRA
Source: LE FORUM
Comments (0)