BOUCARY DIALLO, CHEF D’ETAT MAJOR ADJOINT DE L’ARMEE DE L’AIR « Cet exercice est un moyen pour nous, de tester la capacité de réaction rapide pour le but d’intervenir dans les mêmes circonstances »
Au cours de l’exercice de simulation co-organisé par l’ANAC et de l’armée de l’air qui s’est déroulé ce samedi, 03 décembre dernier au RSC dans la base 100, de l’Aéroport International Modibo Keita Sénou, nous avons entretenu le chef d’Etat Major Adjoint de l’Armée de l’Air, M Boucary Diallo, colonel Major pour qu’il nous donne son appréciation et l’attente de son corps. Interrogé il s’explique sur le déroulement de l’exercice. L’interview !
A l’en croire, Boucary Diallo, la question relative à l’exercice de simulation pour l’armée de l’air est un exercice de simulation comme si l’on était dans le réel et qui est couplé à d’autre organisé par l’armée de l’air dans le cadre de l’organisation du sommet Afrique France que le Mali a l’honneur d’organiser en vue de préparer les acteurs intervenants aux techniques de recherche et de sauvetage des aéronefs en détresse. Dans de tel contexte, l’enjeu est d’une importance capitale lorsqu’on sait que la recherche et de sauvetage des aéronefs en détresse n’est pas faite sans la coordination de certains nombres d’acteurs y compris les services techniques. Pour le cas dont nous faisons objet ce jour est assortie d’une recommandation de l’OACI afin que les pays assurent une sûreté aérienne dans l’espace. Cet exercice constitue pour nous un test mais, à la fois de rehausser le niveau de l’ensemble des acteurs, la coordination des différents intervenants dans la chaine dont on ne peut évaluer leur niveau sans intervention sur le terrain. Cet exercice est un moyen pour nous de tester la capacité de réaction rapide dans le but d’intervenir dans les mêmes circonstances comme il est pratiqué sur le terrain. Il est co-enseigné par l’ANAC et de l’Armée de l’air aux acteurs de la chaine. «Cet avion en détresse a été signalé en provenance de Sikasso après avoir décollé à 7h, aux environs de Bougouni le contact radar est perdu et tout de suite nous avons envoyé nos avions de reconnaissance pour localiser l’avion, dans quelle mesure on peut lui porter secours. L’événement se précise et pour l’heure, un avion répond au signalement qu’il a été localisé pour réagir au secours avec les moyens d’assister aux victimes », ainsi dira t-il pour nous édifier sur le déroulement de cet exercice de simulation ».
Abdoulaye Adama Diarra
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