Pourquoi ne pas le dire ? Le Mali sous IBK, un prolongement d’Attcratie
Semble-t-on dire que le Mali marche sur sa tête. Le récent pilotage à vue à tous les niveaux de la gouvernance du pays est révélateur. Depuis un certain moment, on assiste à un vaste mouvement de personnel qui s’est fait place au sein de nos services de l’administration publique. Qui peut dire le contraire ? Qu’il n’ ya pas de reconnaissance du mérite sous IBK. Naturellement, le conseil des ministres à Koulouba est devenu cet endroit par excellence où l’on a décidé de sacrifier l’Etat du Mali. Puis que tout cela se passe sous son autorité et sa vigilance, il en est responsable. Plusieurs directeurs généraux des services appréciés bons ou le contraire, mêmes ceux ayant fait leur preuve de résultat probant sont victimes de leur stratégie. Mais, c’est Mali qui en est victime et le peuple en fera les frais s’il faut le dire, car n’empêche leur souci c’est tout autre, malgré les discours de bonne intention de laisser un Mali où il fait bon vivre pour la prospérité. C’est triste et malheureux à la fois de voir sous ATT, les mêmes pratiques qui continuent de faire place comme si le Mali s’arrêtera le jour où ils ne seront plus aux affaires.
Le cas de l’hôpital Gabriel Touré est révélateur avec l’ex-directeur général reconnu intègre même plus qu’IBK a quitté son poste en cascade face à l’incapacité de son ex-patron à ne pouvoir s’assumer vis-à-vis dans les querelles d’intérêt personnel. La liste se rallonge à ce vaste mouvement aujourd’hui savamment préparé et exécuté comme la chasse aux sorcières des directeurs généraux, dont certains confirmés et d’autres nommés moins d’un an. Alors on semble ignorer cette triste réalité au Mali qui refait surface sous IBK, c’est l’éternel recommencement dans presque tous les services partout où il ya eu changement à la tête du service. Nous n’avons pas le même souci au Mali. Ils s’abusent du peuple et on le trompe car, leur souci c’est autre sauf le Mali.
Cependant, on pense à la fois comment satisfaire les fistons, les épouses et récompenser également les amis du fiston, qui ont marqué moins une participation à l’arrivée au pouvoir. Médusés qui connait certains d’entre eux, malgré les résultats les politiques réussissent à s’imposer et parviennent à satisfaire leur volonté de changement. Alors, Dieu seul sait leur souci loin de satisfaire les maliens mais leur entourage. Personne ne s’oppose à un changement lorsqu’on change une équipe qui perd. Plusieurs cas sont révélateurs des derniers conseils des ministres. Car, loin de question d’atteindre les objectifs assignés à eux, mais tout simplement on veut satisfaire certains proches et le Mali est relégué au second plan, oubliant qu’on s’en ira un jour mais le Mali demeurera. On ne change pas une équipe qui gagne, la lettre adressée au Mali pour féliciter les résultats loyaux encourus suite à l’engagement de certains mérite reconnaissance et une promotion à leur accorder en vue d’encourager de faire pareil résultat. Mais c’est plutôt sous IBK, on observe souvent qu’il perd le contrôle et la maitrise pour certains changements imposés ou si ce n’est délibérément organisé au détriment du peuple. Malheureusement ce peuple analphabète n’entend et ne voit rien sauf qu’à lui toucher. Doit-on tirer de leçon et l’interpeller à plus de responsabilité à s’assumer devant certains cas. Certes, ces postes des services directeurs généraux relèvent toujours d’un ministère ou lui-même, autant ne vaut la peine car certains à moins de deux ans dans leur poste. A l’exception des résultats, ils viennent d’être relevés de leur fonction, on se souvent c’était la même pratique sous ATT, qui voit son prolongement avec IBK. Et se trompe le malien qui croit en un changement ! le phénomène avait pris place à tel point, les ministres en plus de son entourage imposaient certains changement au gré de leurs avantages. Tant pis pour le Mali car les résultats qui devraient être synonyme d’encouragement et du maintien ne font plus la fierté pour celui ou celle qui se bat.
En moins d’un an de prise de fonction, on s’interroge enfin dans les discours de bonne intention qu’il prononce en longueur de tout le temps, si le Mali réellement se reconnait-il dedans. La pratique du pouvoir montre son incapacité à gérer le pays, et pourtant, ancien président de l’assemblée nationale et ancien premier ministre. En tout cas, l’éternel changement qui ne cesse sans fin le départ de certains cadres dans les directions générales si la volonté émane de leur ministre on dirait alors plutôt qu’il ne contrôle plus la gouvernance du pays, et s’il venait de lui-même, autant qu’il se moque des maliens et prouve tout le contraire de ses beaux discours. Car le Malien ne le croira plus.
Moctar Fofana depuis Tokyo
Source: LE FORUM
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