Fragilité de la couverture sécuritaire à Kourémalé:Un véritable casse-tête pour les opérateurs économiques
Aujourd’hui la ville de Kourémalé qui partage les deux territoires du Mali et de la Guinée Conakry est en proie à des actes de banditisme en ces derniers moments. C’est l’inquiétude des usagers et surtout les opérateurs économiques de cette localité. Selon les riverains de Kourémalé, l’inquiétude est très grande du côté du Mali pour l’absence d’effectif considérable des forces de sécurité capables de maintenir l’ordre pouvant consolider le climat des affaires.
A la date d’aujourd’hui, la ville de Kourémalé est devenue un véritable eldorado pour des bandits les plus redoutables et les plus recherchés par des services anti- criminels de la Guinée et du Mali. Ils n’hésitent plus d’opérer au moment dont ils désirent d’entreprendre leurs sales coups au préjudice des paisibles citoyens. Les attaques qui se faisaient pendant les nuits avancées et vers les crépuscules se passent en plein jour avec des assassinats et de braquage.
La couverture de la partie guinéenne par un dispositif sécuritaire plus robuste dissuade les malfaiteurs à plus de retenue dans leurs agissements.
Selon les riverains, l’absence des forces de sécurité est devenue une aubaine pour les malfrats qui s’infiltre au sein de la population.
C’est le moment de combattre ce phénomène avant qu’il ne soit trop tard. Et malheureusement dans ce pays, l’on ne se soucie pas de son goitre lorsqu’il finit d’encercler le coup.
Sinon comment un point stratégique dans le système économique d’un pays comme Kourémalé peut être en proie à l’insécurité grandissante ?
A la date d’aujourd’hui, les populations demandent en tout urgence un camp militaire, une brigade territoriale de la gendarmerie et un commissariat de police pour la sécurité des personnes et de leurs biens.
Aux dires des usagers de cette ville la présence des banques de la place beaucoup est enviée par les opérateurs économiques, les commerçants détaillants, les agences de transits pour booster davantage le secteur de commerce de cette localité à 120 kilomètres de la capitale malienne. Selon nos investigations, aucune de banque de la place n’est favorable à ce projet au risque de travailler pour les bandits. Idem pour les établissements de micro finance à cause de l’insécurité grandissante.
Par exemple courant le mois dernier, un commerçant-grossiste en provenance de la Guinée pour Bamako a été froidement assassiné par des criminels qui ont emporté son argent estimé dans une fourchette de 15 millions de Franc CFA. Ce qui nous amène à dire que cette localité est d’une urgence sécuritaire pour le souffle du bonheur des habitants. Pour ce faire, il faut une synergie d’actions des forces de sécurité malienne et guinéenne. Aussi, un partenariat dynamique avec la population est nécessaire.
La rédaction
Source:Le FORUM
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