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Présidant la cérémonie d’ouverture de la 11^ème édition de la Rentrée littéraire, le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, s’est engagé à promouvoir la politique d’incitation à la lecture et la diffusion du livre. C’était le 19 février dernier au Musé national du Mali.

Cette 11^ème édition de la Rentrée littéraire a eu lieu du 19 au 23 février à Bamako puis Sikasso, Djenné et Tombouctou. Les organisateurs notent une avancée significative et progressive dans l’atteinte des objectifs sur l’ensemble du territoire national du Mali. Les participants ont abordé plusieurs thématiques à travers des cafés littéraires, lectures, dédicaces, tables rondes, débats, ateliers, les hommages en présence des littéraires et des partenaires techniques et financiers.

La cérémonie était présidée par le président de la république, Ibrahim Boubacar Kéïta qui est arrivé sous le son d’un folklore de musique de l’ensemble instrumental.

A en croire le directeur de la rentrée littéraire de  cette 11^ème édition, elle a pour but de promouvoir la culture du livre, des arts, de la créativité intellectuelle. Le thème retenu «un monde de rencontre », selon Ibrahim Aya, est très évocateur et d’actualité. Le Mali est le berceau de la culture  à travers Tombouctou et Djenné, a-t-il soutenu en saluant le président de la république, désigné le coordinateur des arts, du patrimoine et de la culture sur le continent par l’UA (Union Africaine) par ses pairs. « La rentrée littéraire salue et félicite cette consécration, un tremplin pour elle de soumettre une doléance au chef de l’Etat du Mali qu’il  place son mandat sous la promotion de la culture du livre et des arts », a-t-il souligné. Car, pour lui, dit il, c’est le lieu de la diffusion de la culture, du savoir, carrefour de rencontre et imaginaire. D’où la raison pour le Ministre de la culture d’avoir souhaité qu’elle se déroule dans certaines régions après Bamako. Au nom des acteurs de la filière du livre, il a remercié et félicité le gouvernement pour l’adoption de la politique nationale du livre par le Mali. Mme Sylvie le commissaire des états généraux du livre en France et dans le monde dira que ce secteur parfois mal connu dont son rôle permet de rendre visible les états généraux du livre qui se tiendront en 2020, en espérant du  président de la république d’inscrire en sa qualité le coordinateur des arts, du patrimoine et de la culture pour une meilleure promotion du secteur.

Gabriel Okoundji, auteur du livre, a tenu les participants avec un poème pour l’éloge au livre.  Le représentant de l’Union Européenne, partenaire important de la rentrée littéraire, a salué l’extension progressive sur l’étendue du territoire national. Selon lui, elle concerne en particulier la jeunesse qui doit s’en approprier. L’Union Européenne à travers sa coopération a investi environ 10 milliards depuis la crise au Mali pour avoir construis et rénové les musées et qu’elle place dans ses priorités la valorisation des identités culturelles et interculturelles, le dialogue et la promotion des acteurs afin qu’ils vivent de leur métier.

L’ambassadeur de la France au Mali a commenté la rentrée littéraire et que son pays ne serait resté en marge car, étant le lieu de rencontre d’un public diversifié et son importance du livre. Il a souhaité une bonne rentrée littéraire 2019.  Au cours de l’ouverture officielle de cette rentrée littéraire, les photographes ne sont aussi restés en marge, ont soumis une doléance au président de la république, Ibrahim Boubacar Keita qu’il soit leur porte étendard pendant le mandat qui lui a été confié par l’Union Africaine sur le continent.

Ramatoulaye Diallo, ministre de la culture, en revenant sur la consécration du président de la république par l’Union Africaine, a rappelé des avancées notables grâce à l’engagement présidentiel de faire le Mali, le développement du pays par la culture. Elle a cité entre autre la loi sur la propriété intellectuelle permettant les acteurs de vivre de leur métier, l’institution du prix cinématographique et celui d’Ahmed Baba qui ont enrichi l’échelle de la culture dans l’institution architecturale. En saluant Mme Sylvie Marcé, commissaire des états généraux du livre, elle a commenté à son tour la thématique qui lui parait importante, a loué le parcours surdimensionné de Kankou Moussa pour son désir tant manifesté pour le livre et qu’elle  regrette les menaces face à la culture et le dialogue  et souhaité le monde de la culture de s’unir contre l’ennemi.

Revenant sur le contexte de l’événement, qu’il est à la fois un brassage des idées le ministre N’Diaye Ramatoulaye Diallo a félicité le Directeur de la rentrée littéraire, Ibrahim Aya et la démarche inclusive de la jeunesse pour les valeurs culturelles à resserrer le rang pour partager les défis via les manuscrits. Elle a souhaité le livre dans sa consommation quotidienne et les œuvres d’utilité majeures. Au nom du Mali, elle a remercié tous les participants en diverses langues du pays pour certainement manifester la diversité culturelle.

Le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita a rappelé dans son allocution son parcours de jeunesse avec l’amour du livre, le plus meilleur des cadeaux d’avoir reçu de son père qui lui a donné le gout de la lecture, jeune de son âge, son inclusion au livre, il a cru, a-t-il affirmé. Les ouvrages qu’il a collecté, est déçu que les enfants n’ont plus du goût de la lecture, lui nargue. Le parler correcte est devenu rare, a-t-il regretté. Nous avons des plus belles choses à découvrir » a rappelé le président Ibrahim Boubacar Kéita.

Une rentrée littéraire à Bamako est un rêve, mais la réalité n’est pas à hauteur de souhait, a-t-il ajouté en s’adressant également à Mme le ministre de la culture, N’Diaye Ramatoulaye Diallo qu’il nous faut encore une politique du livre qui donne le goût du livre. Car, selon le Chef de l’Etat, il faut apprendre aux enfants l’expression structurée et qu’il a des livres sur sa table qui consulte et par le passé, les collègues députés à l’époque peuvent témoigner à l’Assemblée Nationale, à chaque fois qu’il doute de l’expression, n’hésite de s’y rendre et devant ces interpellations, il a demandé d’être plus exigeant. Tous les pays amis nous ont aidés à reconstruire  nos manuscrits, un autre défi à la dimension de taille, a-t-il déclaré.

« C’est la consécration placée en lui par ses pairs d’Afrique en le faisant, qui honorent le Mali et qu’il compte sur les célèbres auteurs du livre de l’aider pour donner la place à l’Afrique qu’elle mérite en sa qualité de porte étendard entre l’espoir et l’optimisme », a-t-il affirmé. Il a  félicité les poètes qui ont été tous succulents dans leurs poèmes, avant de dire qu’il prenne l’engagement avec le premier ministre présent dans la salle pour une meilleure incitation  à la lecture du livre que le Mali œuvrera  sous sa conduite.

Abdoulaye Diarra

Source:LE FORUM