Ça suffit !Encourager le travailleur !
Le Mali est l’un des rares pays où le mérite est reconnu. C’est à l’extérieur que le mérite des cadres ne souffre d’aucune ambigüité, mais contrairement à l’impact reste peu visible sur le développement global à l’intérieur du pays tant sur beaucoup de plan, même si on aime se vanter en poupe. Le sentiment d’appartenance au club des amis prime sur les autres.
Si l’ascension est loué à une quelconque affinité, elle s’acquiert parce qu’il faut être toujours du cercle vicieux ou céder au profit de l’employeur dans le poste qu’on occupe. L’argument le plus vieux s’invite en ces termes, « on ne confie son plat, allusion faite au secret du pouvoir qu’à celui d’homme ou femme qu’on connait et mérite la confiance », dit-on. Pourtant reconnait vraisemblablement à quelque niveau que cela soit, le travailleur fait la fierté, mais ne faut il pas l’encourager.
Au Mali, les élites ont fait le choix d’oublier les bâtisseurs pour encourager les démolisseurs. Chacun dans une république s’avère important, doit à l’Etat mais en recevoir un retour. Tous ceux qui donnent, reçoivent- ils de l’assistance de l’Etat ? A bien des égards dans un même pays où certains s’invitent au dépeçage en morceau de la république, d’autres croupissent sous le coup de la misère assistent impuissamment alors devons nous nous entretuer pour gouverner un tel pays ? Cependant derrière cette façon de gouvernance, y a-t-il de sincérité du choix de bon ou mauvais dirigeant ? En tout cas, la pratique interpelle à la réflexion s’il y a de différence entre ceux au sommet et tous ceux-ci qui cherchent à instaurer l’alternance. Personne n’est encore dupe.
A D
Source: FORUM
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